Top 10 : Le peuple noir n’est pas le chaînon manquant

Dans la vie, et donc dans les jeux, il faut des couleurs ! Comme au sport, black, blanc, beurre. Après avoir déjà parlé des femmes (ici et là), voici une sélection de personnages noirs dans le jeu vidéo. Une nouvelle façon de militer pour l’égalité des genres, des races, des Uruk-hai et des Licornes volantes ! Pour reprendre ces belles paroles : « Le peuple noir n’est pas le chaînon manquant ».

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10 . Tiger Jackson de Tekken 3

Tiger Jackson est apparu pour la première fois dans Tekken 3 en tant que palette swap (appuyer sur Start ou triangle dans le menu de sélection) d’Eddy Gordo. À l’instar de ce personnage, il maîtrise la capoeira. Un art martial afro-brésilien qui puiserait ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil.

Tiger est surtout un personnage drôle et excentrique. En effet, ses deux tenues sont typiques des années 70, représentant le disco et l’ère de l’exubérance vestimentaire. La tenue avec les diodes lumineuses de Tekken Tag Tournament 2 résume bien l’idée d’un personnage qui fait en sorte d’être remarqué, comme cela était le cas des personnes sur les pistes de danse.

Tiger a l’incontournable coupe de cheveux afro, des lunettes de soleil blanches, un pantalon taille haute à pattes d’eph, une veste orange ouverte laissant apparaître une grosse chaîne en or, etc.
Bien qu’il ne parle dans aucune de ses apparitions, Tiger manifeste sa passion à travers la danse. Il possède d’ailleurs une taunt (pose de provocation) où il se met à danser le disco indéfiniment, poussant quelques cris d’enthousiasme ou pointant le doigt en l’air.

Titre : Tekken 3 – Développeur : Namco – Éditeur : Namco – Genre : Combat – Support : PlayStation – Date de sortie : Novembre 1998

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9 . Freddie de Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre

Aux commandes du moteur magique UbiArt, une équipe d’Ubisoft a décidé de commémorer à sa façon le centenaire de la Première Guerre mondiale. Un jeu d’artistes qui se pose quelque part entre pédagogie, humanité et essai artistique. Inspiré par les lettres des soldats ou de leurs familles, cette production a reçu le soutien de la Mission du Centenaire.

Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre est un jeu d’aventure narrant l’histoire commune de quatre personnages au cœur de la Première Guerre mondiale. Le joueur doit mener chacun d’entre eux à travers les diverses épreuves de la guerre, en résolvant des énigmes, pour les ramener vers leurs foyers et leurs proches. Ces différents protagonistes vont traverser le conflit et ses événements les plus emblématiques ou marquants en tâchant d’éviter tout manichéisme (pas de gentils Français ou de méchants Allemands).

Parmi eux, Freddie, un Américain venu de Louisiane pour gonfler les rangs de la Légion étrangère bien avant que son pays n’entre en guerre. Il a pour ambition de venger la mort de sa compagne en abattant le baron propulsé général, qu’il tient pour responsable. Ainsi, Français, Canadiens, Allemands, Hongrois… Tous se croiseront, veilleront les uns sur les autres, partageront des buts communs afin d’être plus forts.

Titre : Soldats, Mémoires de la Grande Guerre – Développeur : Ubisoft – Éditeur : Ubisoft – Genre : Aventure – Supports : PC, Xbox 360, Xbox One, PS3, PS4, iOS, Android – Date de sortie : 25 juin 2014

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8. Jack Cayman de MadWorld

Si l’univers de MadWorld ne se décline qu’en noir et blanc, il ne tient qu’à vous d’y mettre une touche de couleur.
Les amateurs de comics auront vraiment la sensation de plonger la tête la première dans un album de Sin City. Les décors en noir et blanc sont impressionnants et les gerbes de sang rouges et quelques onomatopées jaunes viennent rehausser le tableau avec brio.

Le jeu aura d’abord marqué par sa violence. Apprêtez-vous à faire couler de véritables torrents d’hémoglobine du bout de votre tronçonneuse rétractable. Jack n’est pas un tendre et il ne reculera devant rien pour remporter le DeathWatch, un jeu télévisé où seul le plus fort peut survivre.

Le scénario de MadWorld est à mi-chemin entre ceux de Running Man et de New York 1997. À l’image de ces deux films de science-fiction, l’ébauche d’un message se dessine entre les gerbes de sang. Le jeu n’y va pas de main morte pour critiquer les dérives de la télé-réalité. Les flots d’hémoglobine sont aussi un moyen bien commode d’apporter des touches d’humour…noir.

Titre : MadWorld – Développeur : PlatinumGames – Éditeur : Sega – Genre : Beat’em All- Support : Wii – Date de sortie : 20 mars 2009

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7 . Nilin de Remember Me

Remember Me prend place en 2084, à Neo-Paris. La société Memorize y contrôle le commerce de souvenirs numérisés, ce qui l’oppose à Nilin, l’héroïne amnésique de l’histoire. Elle part sur les traces de son passé volé et veut dénoncer les dérives du système. Vous jouez cette jeune femme, voleuse de souvenirs émérite devenue erroriste, c’est à dire activiste anti-Memorize.

Vous commencez l’aventure avec Nilin, emprisonnée dans une version futuriste de la bastille où sa mémoire a été effacée. La belle métisse (ces parents font partie des nombreux mystères à résoudre) va tout d’abord devoir s’enfuir, puis reconstituer son passé en suivant les conseils du mystérieux Edge. Pourtant, chaque acte d’apparence bien-fondé est contrebalancé par la peur d’avoir été manipulé. Dans une société où les souvenirs et par conséquent les opinions sont contrôlés, on ne peut ainsi qu’hésiter avant d’effectuer des actions moralement discutables mais décrites comme nécessaires par Edge.

Le studio français DontNod ne s’est pas entouré de débutants pour donner vie au monde de Remember Me et au personnage de Nilin. Au scénario, nous retrouvons Alain Damasio et Stéphane Beauverger, alors que la direction artistique est menée par Aleksi Briclot et Michel Koch. L’équipe a développé un modèle familier, avec un personnage qui nous ressemble et auquel le joueur peut s’identifier. Pour cela, l’idée de mettre en avant une femme avec une certaine fragilité et une grande finesse psychologique s’est imposée. À ce sujet, Michel Koch explique : « Notre principal objectif était de créer un personnage crédible et contemporain, mais avec l’ajout de caractéristiques fortes de science-fiction et cyberpunk. On voulait qu’elle soit réaliste, alors oui, nous avons essayé d’éviter autant que possible l’approche trop sexy. »

Titre : Remember Me – Développeur : DontNod – Éditeur : Capcom – Genre : Action aventure – Supports : PC, PS3, Xbox 360 – Date de sortie : 7 juin 2013

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6 . Barret Wallace de Final Fantasy VII

Barret Wallace est un personnage jouable dans Final Fantasy VII. Il est le leader du groupe AVALANCHE, et le père adoptif de Marlène. Toutefois, si la cause qu’il sert est en apparence bienveillante (sauver la Planète de la Shinra), cela cache une véritable vengeance. Mais malgré son attitude effrontée et violente, Barret a bon cœur et fera tout durant le jeu pour prendre soin de Marlène… La fille de son ami disparu, Dayne, tué par la Shinra.

En effet, derrière cette histoire de vengeance, Barrett cache un tragique passé et un cœur en or.
Barret est originaire du village de Corel, un lieu réputé pour ses mines de charbon. Malgré sa réticence, il réussit à convaincre son ami que la vie au village ne pourrait que s’améliorer en le laissant aux mains de la Shinra. Mais lorsque la construction du réacteur Mako fut terminée, le village de Corel fut incendié par les troupes de la Shinra. Barret et Dayne firent au mieux pour sauver le plus de monde.

Malheureusement, ils furent poursuivis par des miliciens Shinra. Les deux hommes n’eurent pas d’autre option que la fuite. Durant leur escapade, Dayne tomba dans un ravin. Barret réussit à le rattraper, mais sous le joug des miliciens Shinra qui leur tiraient dessus, Barret perdit l’usage de son bras droit et son ami tomba dans le ravin. Il retourna alors au village de Corel et y trouva le corps sans vie de sa femme Minna. Au cœur du désespoir, il retrouva Marlène, la fille de Dayne. En hommage à la mémoire de son ami, Barret décida de l’adopter. Afin de se venger de la Shinra qui lui avait volé sa vie, il se fît greffer un canon à la place de son bras inerte, et créa le groupe anti-Shinra AVALANCHE.

Titre : Final Fantasy VII – Développeur : Squaresoft – Éditeur : Squaresoft – Genre : RPG – Support : PC, PlayStation – Date de sortie : 17 novembre 1997

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5 . Enzo de Aurion, Legacy of the Kori-Odan

Les développeurs de Kiro’o Games (studio camerounais) veulent nous faire découvrir les légendes, les histoires et la culture d’Afrique. Pour cela, ils désirent mettre en place les Kiro’o Tales où s’inscrit le jeu Aurion : Legacy of the Kori Odan. Le jeu est décrit comme un action RPG teinté de fantaisie.

Enzo Kori-Odan, prince de Zama vient de subir un coup d’état de son beau frère le jour de son couronnement et de son mariage avec Erine Evou. Le couple royal est alors exilé et décide de parcourir le monde en quête de soutien. Ils devront notamment réunir l’héritage guerrier d’Enzo pour retrouver leur trône.
La planète où se déroule le jeu s’appelle Auriona. Elle est constituée de six continents.
À travers leurs voyages auprès de ces différents peuples, Enzo et Erine seront mis face à des dilemmes idéologiques qui constituent leurs chemins initiatiques vers la maturité.

De plus, pari réussi pour la direction artistique de ce jeu. Les couleurs de l’Afrique sont sublimées. Les premières images montrent déjà une variété de décors et d’atmosphères. Surtout, le design des personnages est à la fois atypique et moderne. Un résultat marquant grâce au trait fin et dynamique de Georges Pondy. Un auteur de BD camerounais qui est maintenant le directeur artistique d’Aurion.

Pour ce premier action RPG camerounais, son auteur, Olivier Madiba, travaille sur ce projet depuis dix ans. Un rêve de voir un jeu vidéo conçu dans l’univers des Kiro’o Tales, afin de montrer la beauté de la culture africaine !

Titre : Aurion, Legacy of the Kori Odan – Développeur : Kiro’o Games – Éditeur : Plug in Digital – Genre : Action aventure – Support : PC – Date de sortie : 2016 ?

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4 . Tyler Miles de Fahrenheit

L’histoire de Fahrenheit se passe en 2009, à New York, sous une interminable tempête de neige. Lucas Kane, un banal employé de banque, entre soudainement dans un état de transe et poignarde un homme dans les toilettes d’un dinner. Or, vous allez devoir jouer son destin, ainsi que celui des deux enquêteurs qui sont sur ce meurtre, Carla Valenti et Tyler Miles.

Le jeu propose de partager la vie des trois personnages pour comprendre ce qu’il se trame.
Mais pour ces trois protagonistes, les événements vont bientôt avoir des conséquences qu’aucun ne soupçonnait. Sur fond de prophétie millénaire, le paranormal s’en mêle et l’affaire prend une envergure mondiale.

Avec Fahrenheit, les développeurs de Quantic Dream (Heavy Rain, Beyond Two Souls) ont apporté un vent de fraîcheur au milieu des jeux d’aventure. Tout d’abord, que ce soit dans la mise en scène, les cadrages, les scènes d’action, tout semble montrer à quel point les créateurs ont voulu faire dans le plus cinématographique possible.
Une autre innovation tient dans le fait de faire évoluer l’histoire sous trois points de vue différents, celui de l’assassin et des enquêteurs. Le joueur incarne donc, tour à tour, ces trois personnages pour permettre de comprendre le meurtre. Par ces points de vue différents, le joueur ne s’identifie pas exactement aux personnages. L’effet recherché est plutôt de ressentir de l’attachement et de la sympathie.

Parmi eux, Tyler Miles est un des deux enquêteurs. Il a grandi dans le Bronx avant de trouver sa voie dans la police. Il se retrouve maintenant partagé entre son envie de faire régner la justice et sa fiancée qui lui implore de trouver un travail moins dangereux. Assez insouciant, il apporte une touche d’humour à l’univers du jeu.

Titre : Fahrenheit – Développeur : Quantic Dream – Éditeur : Atari – Genre : Aventure – Support : PC, PS2 – Date de sortie : 16 septembre 2005

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3 . Adewalé d’Assassin’s Creed IV : Black Flag

Adewalé appartient à la confrérie des Assassins, il apparaît dans Assassin’s Creed IV: Black Flag, un épisode qui fait honneur à l’âge d’or de la piraterie.

Adewalé (1692 – 1758) est un ancien esclave reconverti à la piraterie. Il devient plus tard un membre de la Confrérie des Assassins : « Je suis né en esclavage, privé de mes droits, de mes croyances. On m’a vendu, abruti de labeur. J’ai vu les autres souffrir. On m’a pris pour une bête de somme. Comme je n’avais pas d’avenir, je m’en suis forgé un. Et je savais que le sang serait le prix à payer ».

Durant la durée de son dévouement à la Confrérie et donc jusqu’à sa mort, il fut connu comme l’un des plus fameux et redoutables Assassins d’Amérique de son époque.
Au début du 18ème siècle, Adewalé fut le quartier-maître d’Edward Kenway à bord du Jackdaw, avant de prendre lui-même la barre de son propre navire, le Victoire, puis plus tard, de l’Experto Crede en 1735. Cette même année, il mit momentanément sa vie d’Assassin de côté afin d’assister la Rébellion des Marrons de Saint-Domingue.

Né en 1692 de parents ogoni esclaves à Trinidad, une île aux mains des Espagnols, Adewalé a toujours connu l’oppression que subissaient les travailleurs dans les plantations, et son rêve de liberté ne cessait de le hanter. Toutefois, la vie de fugitif était difficile et périlleuse, et Adewalé n’aurait jamais songé à vivre une telle existence.
Heureusement, une chance unique de s’échapper s’offrit à lui en 1708, à l’approche de son seizième anniversaire, lorsque des pirates attaquèrent sa plantation. Il saisit l’occasion et transporta une caisse de sucre dans l’une des chaloupes à bord desquelles les boucaniers avaient débarqué. Étonnés de voir un esclave parmi eux, les forbans lui furent cependant reconnaissants de son aide et l’accueillirent au sein de l’équipage. Adewalé navigua pendant de nombreuses années avec ce premier groupe d’hommes, apprenant rapidement la vie en mer et heureux de développer ses compétences ainsi que vivre ses passions. Et si son existence parmi les boucaniers ne fut pas exempte du racisme si répandu à l’époque, il le prit plus comme une occasion de s’affirmer que comme une brimade.

Enfin, notez que le DLC Freedom Cry est entièrement dédié à Adewalé : « Je sens quelque chose changer en moi. Je ne suis plus tout jeune. Je vouais mon énergie à ceux qui luttent pour la liberté. J’utiliserai ma foi en mon Credo pour les défendre, ainsi que tous ceux qui se battront avec moi. »

Titre : DLC Freedom Cry – Développeur : Ubisoft – Éditeur : Ubisoft – Genre : Aventure – Support : PC, PS3, Xbox 360, PS4, Xbox One – Date de sortie : 29 octobre 2013

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2 . Isaura de Thralled

Vous jouez Isaura, une esclave qui tente de fuir son camp de travail au Brésil, pour sauver la vie de son nouveau-né. Le contexte n’est pas vraiment joyeux, puisque cette femme et son enfant ont été arrachés l’un à l’autre ainsi que de leur pays, le Congo. L’aventure vous met face à d’anciens démons. C’est l’amour d’une mère pour son enfant qui lui/vous donnera la force d’avancer et d’affronter de nombreux obstacles.

Thralled (enchaîné) s’inspire de faits réels, via des journaux et des recueils qui racontent l’esclavage au 18ème siècle, au Brésil. Un sujet fort qui a touché les deux créateurs du jeu. Le lien d’Isaura avec son bébé est finement retranscrit par les mécaniques de jeu et la finesse de la direction artistique. Il fallait trouver un gameplay qui raconte les attentions, mais aussi les peurs d’un parent pour son enfant.

En effet, Isaura est une femme seule et désespérée. Elle doit fuir l’endroit où elle travaille pour sauver son nouveau-né. Mais cette décision est à double tranchant, car la nature est aussi un endroit hostile pour son bébé. Cette mère, plus que courageuse, doit donc le garder dans ses bras ou le bercer pour le consoler et le calmer. Malheureusement, quand elle s’éloigne de lui, le petit se met à pleurer. Si le bébé reste trop longtemps seul, les démons d’Isaura ressurgissent. Alors la maman meurt de tristesse.

Thralled raconte donc la force et le courage d’une mère, prête à tout pour sauver la vie de son enfant. Un hommage à la vie, l’amour et la liberté.

Titre : Thralled –Développeur : indépendants – Éditeur : indépendants – Genre : Plate-forme, aventure – Support : PC, Mac, OUYA – Date de sortie : début 2016

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1 . Lee Everett de The Walking Dead

La série des Walking Dead a de nombreux fans et de nombreux rejetons. Après le comics, et la série télé, les développeurs de TellTale ont donné vie à un jeu vidéo culte. Au-delà du thème des zombies qui ameute toujours du monde, ce sont l’histoire et les personnages qui ont donné ces lettres de noblesse au jeu The Walking Dead.

En effet, ce titre emblématique met en avant la psychologie humaine, avec le pire comme le meilleur de l’Homme. Le récit s’adapte aux réponses du joueur qui en influence le déroulement. Ainsi l’immersion est à son paroxysme avec des choix qui sont les vôtres et une aventure qui vous appartient… Du moins, les créateurs vous donnent l’illusion d’avoir toutes les cartes en main alors que les conséquences de vos décisions finiront de toute façon à une fin déterminée.

Parmi les personnages les plus marquants et attachants, Lee Everrett est un jeune professeur et le personnage principal de la première saison. Sur son chemin, il croisera Clementine, une fillette de onze ans qui a perdu ses parents et deviendra le socle de la seconde saison.

Pour ses deux protagonistes, le début de l’aventure n’est pas tout rose. Accusé de meurtre, Lee Everett se réveille dans la voiture de police qui l’emmène vers la prison. Cette dernière quitte la route après avoir percuté une femme. Déboussolé, Lee se voit contraint d’achever le policier qui le transportait, après que celui-ci revienne de la mort. Quant à Clementine, la jeune rescapée est poursuivie par sa nourrice qui a pris un air livide et une démarche agressive. Elle sera sauvée par Lee, qui prendra rapidement le rôle de la figure paternelle. Ils se rendent compte que le monde qu’il connaissait ne sera plus jamais le même… Et c’est par leur confiance mutuelle et leur bienveillance qu’ils surmonteront bien des obstacles.

Titre : The Walking Dead, saison 1 – Développeur : TellTale – Éditeur : TellTale – Genre : Aventure – Support : PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One – Date de sortie : 24 avril 2012