Hatsune Miku – Project Mirai DX
Reg'
Dynamisme visuel
Gameplay accessible et fun
Les clips en 3D
Variété musicale et playlist riche
Adapté à tous les publics
Difficulté mal dosée
Il faut aimer le style "vocaloïd"
De la bonne humeur, des vocaloïds (logiciel de synthèse vocal) en japonais, de la danse et des rythmes enjoués, Hatsune Miku débarque sur 3DS pour les amateurs de prod’ à la nippone. A l’heure où les blockbusters occidentaux sont aussi spectaculaires qu’explosifs, une petite bouffée de fraîcheur ne fait jamais de mal ! Intégralement en anglais mais disposant des voix originales, cette cartouche de SEGA (qui est un spin-off des Project Diva) va vous faire bouger ! Et pour sa première escapade européenne, Miku s’en sort pas mal du tout !
Après une intro pêchue, on vous invite à choisir votre pseudo (un grand classique) et la partenaire qui va vous accompagner à Mirai Town. Six protagonistes sont dispos : Miku, Rin, Len, Luka, Kaito et enfin Meiko. Ensuite, vous devez sélectionner le lieu vous permettant d’interagir avec votre acolyte (la fameuse « Room »). Cela va de la petite salle rose et kawaii à un univers plus futuriste, naturel ou à tendance japonaise. Ceci fait, vous aurez accès au menu d’activités afin de passer du « bon temps » avec votre « diva ». Libre à vous de la rhabiller à votre goût, de vous essayer au synthé virtuel ou encore de taper la discute. Pour caricaturer, c’est comme si on se retrouvait en face d’un Nintendogs mais avec des personnages virtuels. Une fois à l’extérieur, les activités ne faiblissent pas, bien au contraire. On peut faire du shopping (via les MP glanés dans le mode rhythm game), se rendre au cinéma de la ville, participer à des séances photos (avec des fonctions de réalité augmentée) ou encore bouger son popotin en créant ses propres chorégraphies. Il y a pas mal de choses à faire (et d’éléments paramétrables) et toutes ces possibilités raviront les amateurs de ce genre de productions. Dommage que le jeu soit en anglais, car ça cartonnerait probablement chez les petites filles. A noter qu’il existe même un mode PuyoPuyo pour s’éclater sur le fameux jeu de réflexion de SEGA, en solo comme à plusieurs. Une super idée !
En rythme !
Bien évidemment, l’intérêt principal de Project Mirai DX se trouve dans son jeu de rythme. Pour cette mouture 3DS, les développeurs ont choisi d’œuvrer pour un gameplay tactile. Il faut donc tapoter en rythme en suivant les indications à l’écran. Très classique certes, mais le rendu est très dynamique grâce à une « ligne directrice » qui se déplace sur l’ensemble de l’écran (elle peut être très perturbante car elle dessine aussi bien des cercles, des lignes droites, des vagues, etc.). Pour varier les plaisirs, on vous demande aussi de glisser votre doigt (haut, bas, gauche, droite), de garder celui-ci sur l’écran ou encore de faire un cercle. L’ensemble fonctionne super bien et la mise en scène, mélange de personnages SD et de couleurs vives, est très réussie. Project Mirai DX propose également un autre gameplay basé sur les boutons et la croix directionnelle. Cette option est plus complexe mais prouve l’envie des développeurs de s’adapter à tous les publics. Au gré de vos performances, vous aurez aussi accès à différents niveaux de difficulté. Autant dire qu’en hard, il faut s’accrocher !
Bouilles craquantes
Qui dit jeu de rythme dit forcément musique. Et de ce côté-là, même si cela reste un style particulier, le jeu s’en sort à merveille ! Le son est bien reproduit et les mélodies ont le mérite d’être très variées. J’ai personnellement un faible pour des thèmes comme Doubutsu Uranai. Mention spéciale également aux petits clips en 3D qui égayent les parties, on sent une volonté de bien faire. Finalement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce Hatsune Miku – Project Mirai DX, si ce n’est peut-être sa difficulté mal dosée (passer du « Easy » au « Normal », c’est du n’importe quoi tant le niveau devient bien plus balèze). Sorti de là, c’est quand même une agréable surprise, surtout si on aime l’univers de la chanteuse virtuelle.