Depuis un moment (l’époque d’eurogamer.fr), nous suivons le développement d’Aurion : Legacy of the Kori Odan. Ce premier action RPG camerounais a attisé notre curiosité. Son auteur, Olivier Madiba, travaille sur ce projet depuis dix ans. Une personne ambitieuse qui souhaite concevoir son jeu dans l’univers des Kiro’o Tales, afin de montrer la beauté de la culture africaine.
Avant d’en découvrir plus, je vous conseille de lire notre preview et de regarder la place qu’il a dans notre top 10. Quant à cet article, plus qu’une interview de développeurs, c’est une belle leçon de vie, de courage et de ténacité !
Auré : Bonjour équipe de Kiro’o Games. Pouvez-vous me parler de votre pays (le Cameroun) et de votre culture ?
Kiro :Bonjour Aurélie, merci de nous accorder cette interview. Le Cameroun est un pays situé en Afrique Centrale, au cœur de l’Equateur. Il a une superficie de près de 500.000 Km2, une population de plus de 20 millions d’habitants et dix régions (Littoral-Adamaoua-Extrême Nord-Nord-Est-Sud-Ouest-Nord Ouest- Sud Ouest- Centre). Le studio Kiro’o Games est basé à Yaoundé, la capitale du pays, dans la région du Centre. Le Cameroun est limitrophe avec le Nigéria, le Tchad, la RCA, La Guinée Equatoriale et le Congo ; ce qui rend encore plus diverse sa population et bien évidemment ses spécificités culturelles. Parlant de culture, notre pays compte plus de 200 groupes ethniques et de multiples langues (Bassa, Duala, Fèfè, Maka, Haoussa, Bakweri, Fufuldé, Ewondo, Eton, Bulu, Ghomala, etc.). Nous avons aussi de nombreuses traditions, coutumes et valeurs. L’une des valeurs culturelles que vous pouvez retrouver chez presque tous les peuples du Cameroun c’est l’hospitalité. Nous accueillons tout le monde chez nous et serons fiers de vous y recevoir un de ces jours (sourire).
Auré : Que veut dire « Kiro » ? Pourquoi le désire de créer les Kiro’o Tales ? Quelle est la démarche et en quoi s’y inscrit Kiro’o Games ?
Kiro : « Kiro’o » vient d’une expression en Swahili « Kiroho Mahono » qui signifie « vision spirituelle ». Littéralement Kiro’o Games signifie « Jeux de vision spirituelle » et Kiro’o Tales « Contes de vision spirituelle ». Pourquoi le Kiro’o Tales ? Tout simplement pour créer et développer des jeux et produits vidéoludiques en utilisant comme bases nos ressources culturelles. C’est un nouveau genre que nous sommes en train de mettre sur pied et nous espérons qu’il deviendra plus tard comme le Comics aux USA ou le Manga au Japon.
Auré : Quels sont les contraintes et les avantages à développer un jeu (et un studio) en Afrique ?
Kiro : Que ce soit en Afrique ou ailleurs, développer un jeu ou créer un studio demande des investissements considérables. Cependant, compte tenu de notre situation économique (pays en voie de développement), c’est d’autant plus difficile. Les contraintes sont donc généralement d’ordre financières. D’un autre côté, (et ce fût le cas pour Kiro’o Games), la ressource humaine est prête à travailler. Au Cameroun, nous n’avons pas encore d’écoles ou de centres de formation dédiés au game design, au développement des jeux vidéos dans l’ensemble. Les avantages quant à eux sont avant tout économiques, du moins en ce qui nous concerne. En fait, au lancement du projet, nous avions constaté que lever des fonds en Euro et Dollar et de les convertir en FCFA était avantageux pour nous. Du coup, nous n’étions pas contraints à demander une somme faramineuse aux potentiels investisseurs. Sur le plan économique, il est aussi question de montrer notre savoir-faire aux autres, de valoriser ce que nous avons de bien chez nous et de contribuer à l’essor de notre continent. L’industrie du jeu vidéo est parmi les plus rentables au monde, il est important que l’Afrique suive le créneau.
Auré : Avez-vous des modèles de jeux, films, livres ou autres créations culturelles sur l’Afrique, qui vous inspirent ?
Kiro : Il n’existe pas de références africaines précises, à proprement parler, surtout en termes de jeux vidéo et de films car leurs industries ne sont pas très développées sur le continent. Nous nous sommes inspirés de diverses cultures africaines. En ce qui concerne la langue dans le jeu (au niveau des attaques (les ultra principalement) ), vous pourrez constater qu’elle est fortement inspirée du Swahili. Autre exemple concernant la création culturelle, le style vestimentaire des personnages du jeu. Les tenues de combat d’Enzo et Erine sont des relooking de certains vêtements que portent les Masai. Les combats n’ont pas été en reste. Nous nous sommes inspirés de certains styles de combat africains (lutte chez les Sénégalais, etc.) pour créer des techniques de combat de certains personnages. Norbert Koross, un mini-boss du jeu utilise un style que nous avons appelé « Rabsha » Il repose uniquement sur l’utilisation de la force physique. Côté livres, plusieurs nous ont inspirés. Nous avons lu des ouvrages de contes et légendes africains. La quête du neuvième cercle de Jean-Christophe Chaumette ou encore Chroniques de l’empire Ntu Momi M’Buze nous ont également servis de sources. Pour info, l’African Fantasy, nous l’avons paradoxalement découvert dans cet ouvrage de Jean-Christophe Chaumette.
Auré : Question (peut être un peu bête), que pensez-vous du fameux Kirikou (Michel Ocelot est un français qui a vécu en Afrique) ?
Kiro :« Kirikou est tout petit, mais il est fort » (rires) !!! Très beau dessin animé qui a bercé notre enfance. Nous avons beaucoup d’estime pour l’auteur.
Auré : Aurion : Legacy of the Kori Odan est votre premier titre. Quelle est l’idée d’origine ?
Kiro : De ce que vous savez probablement, Aurion c’est l’histoire d’Enzo Kori-Odan, jeune prince de Zama qui est victime d’un coup d’état le jour de son mariage et de son couronnement avec Erine Evou, sa bien-aimée. Le coupable est son beau-frère, Ngarba Evou. Le couple, exilé, parcourra le monde en quête de leur Héritage Aurionique et de réponses existentielles face aux dilemmes auxquels ils font face. Le monde du jeu, Auriona, est basé sur une vue fantastique de ce qu’aurait été l’Afrique si nous n’avions pas été colonisés, mais c’est vraiment un autre monde avec une autre cosmogonie (pas un « Big Bang »). Considérez-le comme «Le Seigneur des anneaux» qui imagine un autre monde basé sur le Moyen-âge européen sans électricité et autres inventions (et beaucoup de magie).
L’idée principale était de créer l’univers du jeu en exploitant notre spiritualité. Nous voulions que l’équipe ne se concentre pas sur « l’évolution de la technologie » mais plutôt sur « l’évolution artisanale ». Vous avez en illustration quelques images montrant des habitations africaines que nous avons reproduites sous forme de fantasy dans le jeu.
Auré : Le concept initial correspond-t’il au résultat final ? Pourquoi ?
Kiro : Pas entièrement car c’est une idée qui est en développement depuis 2003 et, au fil du temps, elle s’est peaufinée. À l’origine, Erine n’était pas sensée pour assister Enzo pendant les combats ou tout le jeu, ce qui est désormais le cas. Outre ceci, en termes de gameplay, le système de combat était au tour par tour mais avec quelques mécanismes faits maison. Ces derniers avaient tout de même été jugés innovants par la communauté des amateurs. Comme illustration, vous pouvez visionner cette vidéo qui retrace l’évolution du développement du jeu depuis 2003 :
Auré : Que s’est-il passé entre 2003 et 2013, comment trouvez-vous l’énergie de développer un projet sur plus de dix ans ?
Kiro : Enormément de choses se sont passées entre 2003 et 2013. En 2003, les travaux sur Aurion étaient encore amateurs (Olivier et quelques amis bossaient dans leurs chambres d’étudiants ou parfois sur le campus de l’Université de Yaoundé I). Aujourd’hui, avec un studio, des machines et une team bien constituée, nous sommes désormais professionnels. En ce qui concerne l’énergie, disons que l’idée de développer Aurion était un rêve, une volonté de pouvoir réaliser quelque chose en rapport avec notre passion, le jeu vidéo. Au fil des années, animés par ce rêve et cette passion, nous ne nous sommes pas réellement rendus compte que le temps passait, tellement nous étions à fond. En fin 2012 quand nous avons décidé de nous lancer véritablement, nous avons pu compter sur la solidarité et les encouragements de notre entourage, des connaissances, etc. qui nous ont motivés.
Auré : Le jeu a réellement commencé son développement en 2013, quel a été l’élément déclencheur ?
Kiro : Les motivations de nos proches. Le parrainage du Ministère camerounais des Arts et de la Culture (en Mai 2013) nous a par la suite apportés de la crédibilité et nous a permis d’obtenir nos premiers financements. C’est donc grâce à ces fonds que nous avons pu commencer véritablement le développement du jeu en Décembre 2013.
Auré : Actuellement, combien êtes-vous à développer le jeu, avec quels outils et sur quels postes ?
Kiro :Nous sommes actuellement dix-neuf, hormis le personnel d’entretien. L’équipe technique (dessinateurs, programmeurs, sound designer) comprend quinze personnes. Du point de vue de la programmation d’Aurion, nous avons créé notre propre moteur à partir de « frameworks ». Quant aux graphismes, nous les faisons à la main et utilisons des tablettes à dessin pour les mettre en forme.
Auré : Pouvez-vous décrire Aurion : Legacy of the Kori Odan en trois mots ?
Kiro :Eveil – Spiritualité – Passion
Auré : En quoi le gameplay s’inspire t-il de la série Tales Of ? Quelles sont les autres sources (jeux) d’inspiration ?
Kiro : Le gameplay d’Aurion s’inspire de la série Tales Of en ceci qu’il allie les mécaniques RPG (sorts, équipements, évolution, etc.) avec un système de combat en temps réel comparable à celui des jeux de combat 2D (Street Fighters, King of Fighters, etc.). Le gameplay comprend trois phases que sont l’exploration, le combat et l’interface de la carte du monde. En exploration, nous avons fait une fusion entre les jeux retro « beat’em up » tels que Double Dragon ou Street of Rage et les jeux de plateformes 2D comme Rayman Legends et Dust: an Elysian Tails. En combat, Enzo et Erine pourront faire face à leurs ennemis en utilisant des techniques telles que des lancés de sorts, de magie, des combos en l’air un peu comme dans les Tales of Destiny ou Tales of Phantasia. Nous avons publié une actualité durant le Kickstarter au sujet du gameplay du jeu. Vous pouvez la retrouver ici, pour plus de compléments.
Auré : Concernant la direction artistique, quels éléments de votre culture reprenez-vous (habits, couleurs, musiques, etc) ?
Kiro : Un peu de tout (style vestimentaire, art culinaire, rythmes musicaux, etc.). Comme nous l’avons dit au début de cette interview, le Cameroun compte de nombreux groupements ethniques et par ricochet, une immense diversité culturelle. Etant donné que nous ne pouvions pas tout mettre dans un jeu, et surtout que nous avions envisagé mettre en avant la culture africaine et non uniquement celle de notre pays, nous avons puisé dans certaines spécificités culturelles du continent. Outre ceci, le scénario, à travers les thématiques abordées, met en scène certaines réalités culturelles africaines. Par ce jeu, nous avons aussi pour ambition de véhiculer et partager avec les autres quelques unes de nos valeurs culturelles, leçons de vie, sagesse, etc. La finalité étant que le joueur puisse s’amuser tout en s’inspirant.
Auré : À partir de quand est arrivé l’auteur de BD Georges Pondy ? Quelle est son implication dans la création du jeu ?
Kiro : Le bédéiste Georges PONDY, aujourd’hui Lead Artist du studio, est dans la Team depuis le lancement du projet en 2013. En tant que Lead Artist, il coordonne (en collaboration avec le Lead design) tout ce qui a trait aux graphismes et aux dessins ; que ce soient ceux des décors ou des personnages, de leurs accessoires, etc. Tout comme le reste de l’équipe, il donne du meilleur de lui afin d’assurer une création de qualité.
Auré : Quelle est cette touche « fantastique » dont vous parlez tant ? Est-ce proche de votre mythologie ?
Kiro :Le monde dans lequel se déroule Aurion, comme nous le disions à une question plus haut, est entièrement imaginaire, bien que nous nous inspirons de nos réalités culturelles existentielles. Nous avons voulu faire une sorte de « heroic fantasy » à l’africaine, d’où le terme : African-Fantasy.
Auré : Vous avez réussi un Kickstarter fin 2015, quelles sont les clefs de cette réussite ?
Kiro :La réussite de notre Kickstarter résulte des actions de diverses entités : l’équipe de Plug-In-Digital, la nôtre, les backers, les journalistes, les shout-out d’autres studios et toutes les personnes qui nous ont accompagnés sur les réseaux sociaux durant la campagne. Il n’existe pas vraiment une stratégie standard pour que son Kickstarter soit un succès. Cependant, par notre expérience, nous pouvons dire que la communication sur les réseaux sociaux doit être intense, la couverture médiatique de votre campagne et l’interaction avec les backers bien gérées. Nous espérons que tous ces soutiens seront toujours avec nous pour les activités futures, notamment la sortie du jeu.
Kiro :Avec PID, nous entretenons une relation professionnelle et amicale. Nous sommes tous jeunes et ça se passe super bien entre nous. Nous avons un peu les mêmes visions et les mêmes ambitions. Nous sommes fiers de travailler ensemble car ce partenariat marque le début d’une nouvelle forme de coopération entre l’Afrique et l’Europe. Nous espérons que les gamers sauront apprécier Aurion et que les résultats escomptés seront efficients.
Auré : Quels sont les premiers retours médiatiques et ceux des joueurs ?
Kiro :Les premiers retours médiatiques nous les avons obtenus en Février 2015 après que nous ayons envoyé la démo d’Aurion aux journalistes. Nous avions une grosse boule au ventre car c’était une première. Au final, il y a eu plus de peur que de mal. Les critiques étaient dans l’ensemble positives, pour notre plus grand bonheur. Nous les remercions encore. Nous avions bien noté toutes les remarques qui avaient été faites et espérons que le rendu final sera à la hauteur de leurs attentes. Du côté des joueurs, c’est pareil. La démo (complétée par un petit bonus) a été rendue publique en Septembre 2015, durant le Kickstarter. La majorité des personnes qui découvraient le jeu ont aussi bien apprécié. Désormais, nous sommes attendus et de multiples regards sont posés sur nous. Nous nous donnons à fond et croiserons les doigts pour qu’au final, tous ceux qui joueront à Aurion puissent s’éclater et s’amuser au maximum.
Auré : Pensez-vous que les jeux (vidéo ou autres) sont un moyen de rapprocher les cultures ?
Kiro :Le jeu vidéo est une activité qui peut bien contribuer au rapprochement des cultures. Le fait de pouvoir jouer en communauté est aussi un plus car, devant un jeu, on peut échanger, partager diverses choses, etc. Ici chez nous, le jeu vidéo a été l’un des outils qui a favorisé l’ouverture aux cultures d’autres pays, tout comme les films, les dessins animés, etc. Néanmoins, nous pensons qu’il ne revient pas à un jeu vidéo d’être un instrument culturel car sa fonction première c’est de se divertir, s’amuser, etc. Aurion (et nos jeux futurs) sont pensés pour permettre à tout public, quelle que soit sa culture, de pouvoir s’amuser tout en découvrant des histoires passionnantes.
Auré : Le jeu vidéo est-il un art à part entière ?
Kiro :Bien que ce ne soit pas encore arrêté par tous, le jeu vidéo se considère peu à peu comme un art dans le monde. Selon notre opinion, même s’il exploite d’autres arts comme la musique, le dessin, peinture, etc. on peut dire qu’il est un art à part entière dans la mesure où il possède ses propres codes et spécificités. L’univers des jeux indépendants est aujourd’hui à l’origine de la création de jeux vidéo complètement uniques à l’instar de « Her story; Stanley parable, Undertale, etc. ». Il est donc possible que le jeu vidéo puisse être reconnu par tous comme un art singulier dans les années à venir.
Auré : N’avez-vous pas peur d’être étranger à l’habituelle culture occidentale ou japonaise des jeux vidéo ?
Kiro :Non, du tout ! Nous vivons dans un monde ouvert et interconnecté avec de plus en plus de facilités d’apprendre. Un joueur lambda vivant en Afrique peut donc s’imprégner du Comics ou du Mangas bien qu’étant à mille lieux, et vice versa. Les jeunes africains que nous sommes sont familiers à la culture gaming et autres BD, films étrangers depuis plusieurs années. La question de la peur est donc loin d’être posée. Cela fait par exemple plus de vingt ans (ou moins pour les plus jeunes) que nous connaissons Mario Bros, Call of Duty, etc. Par conséquent, nous pensons que dans notre processus de création, nos codes seront compris par d’autres joueurs à travers le monde. De plus, comme nous le disions à la question précédente, les codes du jeu vidéo ne sont pas toujours liés à leur origine culturelle. Si les Américains ont accepté les créations des Japonais et vice versa, pourquoi aurions-nous peur d’être rejeté ? Surtout qu’au final, un bon jeu demeure un bon jeu.
Auré : Avez-vous une anecdote (ou deux) à raconter sur le développement du jeu ?
Kiro : (Eclats de rire) !!! Ah oui et sûrement vous l’avez déjà lue quelque part, cette anecdote. Lorsque Olivier MADIBA (le fondateur de Kiro’o Games) commençait ses travaux sur Aurion en 2003, il avait rejoint un forum sur un site de jeu vidéo pour présenter son projet. Dans un post, il annonçait son idée de vouloir développer un jeu RPG, tout en expliquant le concept. Certains gamers en commentaires ne sont pas allés par quatre chemins pour l’ironiser. « Ton jeu sortira en 2061 », disait l’un d’eux. « Il n’est pas interdit de rêver » renchérissait un autre. Aujourd’hui quand nous voyons tout ce que nous avons surmonté comme piques et autres difficultés, nous sommes très fiers.
Auré : Où et quand comptez-vous présenter prochainement Aurion : Legacy of the Kori Odan ?
Kiro :Vous serez informé dès que nous arrêtons une date avec PID. Ce qui est sûr, le jeu sortira cette année. Chers gamers, préparez déjà vos manettes, claviers… (sourire).
Auré : Enfin, un conseil pour celui ou celle qui rêverait de créer sa propre boîte et son jeu ?
Kiro : La vie ne nous offre jamais de cadeau. Même si l’on est né avec une cuillère en or, à un moment, on se doit de bien entretenir cette cuillère sinon elle perdra de sa valeur. Nous prenons cette métaphore pour inviter les jeunes, tous ceux et celles qui désirent entreprendre et se mettre à leur propre compte, à une ardeur et un amour pour le travail. Travaillez, prenez des initiatives, osez et surtout, patientez et soyez optimistes. Les premiers travaux sur Aurion datent de 2003, nous sommes en 2016. C’est pour vous démontrer à quel point le chemin peut-être long, mais jamais impossible à parcourir. Alors si vous avez une idée, travaillez-la, partagez-la avec vos proches afin de l’améliorer et foncez !
Petite, Aurélie faisait du poney sans selle et décapitait ses barbies. Plus grande, elle réclamait des billes et un robocop. On lui disait "Plus tard, tu feras du dessin, à quoi elle répondait, "Non je veux faire du jeu vidéo". Ses premiers amours, Crash, Abe et Donkey l'ont finalement amené à faire une licence de dessins (LISAA), puis un Master graphisme dans une école de jeu vidéo (l'ENJMIN). C'est à ce moment qu'elle commença à écrire sur le jeu vidéo et la peinture, pendant un an dans IG mag. Une chance de plus qui l'amena au monde de la rédaction. Après quelques conduites de projets pédagogiques sur l'art et le jeu vidéo (pour prouver au monde entier que jouer est fondamental), la petite est toujours petite mais un peu moins. Et c'est avec eurogamer.fr devenu joypad.fr qu'elle continue à parler du jeu vidéo comme une culture, voir une forme artistique.
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Les interviews d’Aurélie toujours un régal à lire.
Oh…merci :).