Nombreux sont ceux qui l’attendent… Final Fantasy XV est prévu pour le 29 novembre, sur PS4 et Xbox One. Pour planter le décors de ce nouvel épisode, Square Enix a vu grand, avec une série Brotherhood et le film Kingsglaive. Subtile manière de nourrir l’univers du jeu ou fan service ?
Episode 5 de la série Brotherhood :
Comme d’innombrables amoureux de Final Fantasy, nous avons participé à l’avant première de Kingsglaive : Final Fantasy XV au Grand Rex (seule représentation sur grand écran en France)… Difficile de nier l’euphorie d’un moment privilégié. La soirée était animée par la charmante et passionnée Kayane et ponctuée par la surprenante présence du réalisateur, Takeshi Nozue. Mais, une fois ce divertissement plein de paillettes et de candeur passé, que reste-t’il de la qualité intrinsèque du film ?
Faut-il se pencher, voire se ruer sur la sortie du DVD/Blu-Ray prévue pour le 30 septembre ?
Trailer de Kingsglaive :
Fantaisie, nous voilà :
Tout d’abord, ne soyez pas étonnés de vous retrouver face à une introduction qui fait plus penser aux combats du Seigneur des Anneaux qu’à Final Fantasy. Chevaliers en armure et barbe de trois jours, on est loin des imberbes androgynes. En tout cas, les combats vont bon train et l’action est à couper le souffle.
Ainsi, le jeu se préserve de longs discours pour nous présenter le background des personnages. Il faudra se contenter de conversations anecdotiques tout juste suffisantes pour apprécier les personnages. Nyx Ulric, le héros, est au service du roi, faisant évidemment partie des Kingsglaives. Quant à sa majesté, Sir Regis Lucis Caelum (doublé par le talentueux Sean Bean), il a pour but de protéger son royaume du méchant envahisseur. Surtout, son fils, le prince Noctis (vous en entendrez parler dans le jeu), doit se marier avec la belle Lunafreya.
Parmi les personnages à retenir, il y a évidemment le gros balèze super méchant, Glauca; et Ardyn, chancelier de Niflheim ou plutôt fou du roi. Ils sont très charismatiques et rattrapent le regard de poulpe de certains (non, je ne balance pas…).
Quelques comparaisons :
Entre magie, technologie et Berlines Audi :
Pour en revenir aux sources de Final Fantasy, ce film fait bien entendu la part belle aux plus impressionnantes (et terrifiantes) technologies et au pouvoir (salvateur) de la magie !
En effet, élément incontournable, les chimères feront de brèves (et gratuites) apparitions. De même, pour continuer dans le fan service, on croisera quelques chocobos, tenus à distance de tout ce rafus.
La guerre fait rage et l’irréductible royaume de Lucis résiste encore et toujours à l’envahisseur… Un miracle qui persiste grâce au magnifique bouclier magique qui protège son empire. Magie provenant d’un cristal qu’il ne faudra pas mettre entre de mauvaises mains. Nous retrouvons donc la recette gagnante de Final Fantasy, cette lutte éternelle entre la magie et la technologie. Et n’en déplaise à certains avides de nouveautés, ça marche toujours aussi bien.
Plus étonnant (surtout si vous n’avez rien suivi des présentations du jeu FF XV), les héros conduisent une Berline Audi et des camionnettes Volkswagen.
Un contraste étonnant avec le vaisseau titanesque qui survole cette fantastique ville. D’ailleurs, l’architecture semble être une refonte réussie de l’art Baroque ! Pour notre plus grand plaisir, nous retrouvons une direction artistique audacieuse et judicieuse.
C’est beau :
Ce paragraphe pourrait se contenter de son titre. Mais il faut le nuancer un peu (sinon ce ne serait pas drôle). Kingsglaive est un bijou qui brille de mille facettes. On en prend plein les yeux, que ce soit l’animation, les textures, les expressions, les lumières, la musique… Tout est d’une grande finesse et montre un savoir-faire artistique indéniable. Or, cette prouesse technique laisse peu de place à l’imagination et l’interprétation. Pas un pet de travers ni même une goutte de sang (sauf celle qui fait classe sur la joue) n’iront tâcher le beau paysage du bien contre le mal. Vous l’aurez compris, c’est trop clean, et surtout… C’est pas ma guerre ! Résultat, c’est superbe, mais peut-être un peu trop (vu le contexte et le potentiel des personnages).
Conclusion de la rédactrice :Très bien !
Kingsglaive : Final Fantasy XV a tout du grand spectacle qui scintille ! Ses décors sont impressionnants, avec des environnements et des architectures surdimensionnées. Les personnages sont plutôt charismatiques. Comme d’habitude, les ennemis sont un des points forts. Malheureusement, le héros et les protagonistes féminins seront vite oubliés (malheureux pour un FF). L’histoire est bien ficelée avec des rebondissements bien amenés. Cependant, l’action est parfois confuse. Et l’intrigue laisse un goût amer de parenthèse au coeur d’une riche et longue histoire. Pour peu que l’épisode XV vous laisse indifférent, vous vous sentirez jeté comme une vieille chaussette dans un pot de roses. Pour les autres, la magie fonctionne. Et les amoureux de la saga vont attendre impatiemment la sortie du jeu.
Petite, Aurélie faisait du poney sans selle et décapitait ses barbies. Plus grande, elle réclamait des billes et un robocop. On lui disait "Plus tard, tu feras du dessin, à quoi elle répondait, "Non je veux faire du jeu vidéo". Ses premiers amours, Crash, Abe et Donkey l'ont finalement amené à faire une licence de dessins (LISAA), puis un Master graphisme dans une école de jeu vidéo (l'ENJMIN). C'est à ce moment qu'elle commença à écrire sur le jeu vidéo et la peinture, pendant un an dans IG mag. Une chance de plus qui l'amena au monde de la rédaction. Après quelques conduites de projets pédagogiques sur l'art et le jeu vidéo (pour prouver au monde entier que jouer est fondamental), la petite est toujours petite mais un peu moins. Et c'est avec eurogamer.fr devenu joypad.fr qu'elle continue à parler du jeu vidéo comme une culture, voir une forme artistique.
Et plus que tout je mange du Lion au réveil, en chevauchant mon Poney
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