Vampyr est le prochain titre annoncé de DontNod (Remember Me, Life is Strange). Finies les belles histoires d’amitié, soyez prêts à découvrir ce que l’humanité peut faire de pire. Et admirez ce que la nature, la science ou le mystique peut bien lui réserver. Dans un monde teinté par la noirceur d’anciennes bâtisses gothiques, alors que l’obscurantisme a laissé place aux sciences et à la médecine, il reste encore de terribles drames inexpliqués. Alors, que nous réserve Vampyr ?
Nous sommes à Londres en 1918, juste après le fin de la première guerre mondiale, où le monde est encore sous le choc ! En effet, des hommes ont été tués en masse. La folie humaine semble sans limite face à l’industrialisation des machines de guerre. Et, comme si ce drame n’était pas suffisant, la grippe espagnole fait des millions de morts supplémentaires. C’est dans ce contexte morbide, que commence l’histoire de Vampyr.
Vous incarnez un médecin, Jonathan E. Reid. Alors que vous avez un esprit très cartésien, vous voilà transformé en vampire assoiffé de sang. Or, votre mission consiste à trouver les causes de ce fléau et de découvrir qui vous a maudit (contre toute croyance au surnaturel).
Vous êtes donc face à un fardeau car votre nature (tuer pour vous nourrir) est en conflit avec votre devoir (sauver des vies).
C’est de cette ambivalence que le gameplay de Vampyr est construit. Vous devez choisir entre prendre une vie et gagner en force, ou l’épargner et vous affaiblir. Le jeu sera en semi open-world, avec différents itinéraires à emprunter et plusieurs choix à prendre. Un des exemples nous montre un dialogue à choix multiples avec la décision de tuer ou de laisser en vie. Puis, de ce choix, découlera une mission annexe ou pas.
Stéphane Beauverger (scénariste sur Vampyr) nous explique, avec un soupçon d’ironie, que c’est « de la gestion de bétail ». D’ailleurs, le personnage et l’univers ne sont pas s’en rappeler un certain « Dexter ».
De plus, afin de rendre l’expérience plus individuelle, Vampyr sera un RPG-aventure avec un système d’arbre de compétences à trois branches.
Vampyr est donc l’expression de la dualité dans ce qu’elle a de plus forte et de plus primitive, entre désir de vie et de mort. La direction artistique entre musique moderne et décors anciens exprime aussi cette ambivalence et efface nos repères. Actuellement, un équipe de 80 personnes travaillent sur le projet pour une sortie avec l’éditeur Focus, courant 2017 sur PC et consoles. Plus d’informations seront dévoilées au cours de l’année. Pour l’instant, remontez bien vos cols et pensez à mettre à jour vos vaccins !
Avis de Nicolas :
Cette démo du jeu était encore en état alpha, mais démontrait tout-de-même un bon aboutissement du projet. On retrouve un gameplay similaire à un Deux Ex ou Dishonored, à la différence que Vampyr se jouera en vue troisième personne. Le système de combat semblait plutôt dynamique, sans pour autant être des plus fluide.
Nous avons également pu observer quelques pouvoirs, comme celui de téléportation ou d’hypnotisme. Le premier permettant de se volatiliser d’un point à un autre (façon Dishonored), le second de convaincre un PNJ de faire ce que bon vous semble (façon Jedi). Vampyr semble particulièrement intéressant, si on adhère à son ambiance très sombre. Son système de choix est le point fort du jeu, sans compter qu’il sera impossible au joueur d’utiliser des points de sauvegarde pour modifier ses décisions. On nous promet des dénouements ni bons, ni mauvais, mais nuancés en fonction de l’orientation choisie par le joueur.