Faits historiques sous forme de quête (désactivale)
Souci du réalisme très poussé
Musique Orchestrale très agréable
Interface complexe
Manque d'indication pour trouver ses objectifs
Musique répétitive
Sortez vos cahiers d’histoire japonaise, à la période Sengoku (aucun lien avec DBZ). Nous allons réviser quelques faits réels. L’éditeur et développeur japonais Koei est une des sociétés les plus anciennes de l’ère du jeu vidéo. Fondé en 1978, il a donné naissance à une ludothèque impressionnante. Jeux d’action, de sport, RPG, stratégie et même titres érotiques. Cependant, ses développeurs excellent dans les simulations historiques, tel que Genghis Khan, Kessen et bien sûr Nobunaga’s Ambition. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce personnage, sachez que Oda Nobunaga a marqué l’histoire féodale du Japon, grâce notamment à son rôle dans l’unification du pays. Ce jeu de grande stratégie retrace l’histoire de cet homme et ses plus grandes campagnes militaires. Avant de survoler les terres du dernier né de Koei, voici une vidéo, haute en couleurs…
Oups, pas le bon jeu. Il s’agit ici d’une vieille version de la série, dont la saga a également étendu son territoire à près de 15 autres titres. Au Japon, on ne plaisante pas avec le héros Oda Nobunaga, l’un des premiers daimyõ à avoir unifié le pays du soleil levant. Un festival lui est même consacré dans la petite ville de Kiyosu. Né en 1534, mort en 1582, le jeu propose de revivre l’ascension de son clan Oda, voir même au-delà. Les deux premières campagnes relatent les derniers faits du père de Nobunaga, Oda Nobuhide. Ensuite, neuf autres périodes historiques vous font revivre la vie du fils et vont même au-delà de sa mort, jusqu’en 1600.
Mieux que les cours d’histoire-géo !
Tous ces événements sont découpés sous forme de quêtes, qui retracent avec précision des faits on ne peut plus réels. Je ne suis pas un spécialiste de cette période de l’histoire, mais il suffit de lire quelques pages Wikipedia pour retrouver ce que l’on vit dans le jeu. Par exemple, le didacticiel représente la véritable phase d’apprentissage par laquelle est passé Nobunaga ! Ce n’est donc pas une simple simulation historique qui nous est proposée ici, mais bel et bien un voyage au plus près du passé japonais. Il est d’ailleurs déconseillé de sauter le tutoriel, même si vous pensez être chevronnés avec ce type de gameplay.
Le Grand détournement : Ce jleu, n’est pas un jleu, pour le joueur cajuaal !
Pour respecter au mieux la réalité, le gameplay s’accapare de nombreuses fonctions et possibilités. Tout y passe, l’alliance, la coalition, la corruption, la diplomatie, la négociation, l’enseignement et même l’investigation. Cela nécessite un minimum d’une à deux heures d’apprentissage, afin de maîtriser l’interface et toute ses subtilités. Même si le didacticiel est très bien fait, potasser les menus d’aides pour mieux comprendre toutes les règles est également nécessaire. C’est un peu déstabilisant au premier abord, mais ça devient vite passionnant.
Engagez-vous qu’il disait !
Si aucun moyen pacifique ne vous permet d’atteindre votre objectif, vous pouvez bien évidemment utiliser la force. Assignez un officier à une armée, et celle-ci augmentera automatiquement avec la population de la ville où elle se trouve. Le développement économique et urbain est donc aussi important que le relationnel avec les clans voisins, mais nous y reviendrons plus tard. Les batailles peuvent se faire de deux façons différentes. Automatiquement, quand deux ou trois armées se rencontrent sur une route, le combat se déclenche sans votre intervention. Vous pouvez simplement envoyer des renforts ou vous replier. En mode manuel, au moment de cette confrontation automatique, vous demandez à prendre part à la bataille. C’est là que vous pouvez diriger vos troupes, utiliser vos compétences spéciales et adopter la tactique qui vous plaît. Malheureusement, cette phase de jeu n’est pas très dynamique et on en fait vite le tour. Quand vous avez soixante-dix ans d’histoire à parcourir, vous délaissez rapidement le mode manuel pour aller à l’essentiel, la victoire !
Les crises migratoires ne datent pas d’aujourd’hui…
Pour briller sur le champ de bataille et dans les dîners diplomatiques, il faut d’abord développer son royaume. Là encore, une multitude de fonctions vous permettent de tout faire, ou presque. L’agriculture, pour nourrir le peuple et les soldats. L’artisanat, pour équiper les armées et améliorer la qualité de vie. Ou encore le recrutement des militaires et des milices. Ces trois actions seront les plus communes à réaliser, du moins si vous souhaitez éviter la révolte du peuple et attirer l’immigration sur vos terres. En effet, pas de polémique migratoire à cette époque, plus il y a de monde, mieux c’est ! Pour accueillir tous ces gens, vous agrandissez vos villes et construisez toutes sortes de bâtiments pour continuer votre développement.