Life is Strange – Épisode 4
Reg'
Toujours aussi beau et prenant
L'enquête avance, les mystères s'éclaircissent
Le début, poignant
Max et Chloé, le duo que rien n'arrête
On aura bientôt le fin mot de l'histoire
Un rythme beaucoup plus lent que d'habitude
On se rapproche de la fin
A mesure que les épisodes s’enchaînent, on s’approche inexorablement de la fin de Life is Strange. Dans le dernier chapitre, le joueur assistait médusé à un cliffhanger mettant Chloé dans une position totalement différente ce qu’elle est dans la première partie de l’aventure. Sans spoiler, on peut dire sans trop se tromper qu’il s’agit du moment plus éprouvant de tout le jeu (à moins que les développeurs nous réservent encore des surprises). Dark Room débute de façon très posée, devant la plage et les baleines échouées. Max a le contrôle du temps mais n’est-elle pas allée trop loin cette fois ?
Dingue comme la première partie de ce quatrième épisode me fait penser à Shenmue II. Et plus précisément au quatrième GD-ROM de Shenmue II. A l’image de la rencontre entre Ryo Hazuki et Shenhua, on retrouve ces moments de « contemplation », où l’on suit pendant de longues minutes un dialogue entre deux personnes. Dans cette réalité alternative, Max doit réapprendre à connaître Chloé et par le biais de questions/réponses, on comprend ce qui lui est arrivé et ce qu’il est advenu de la famille de la « bad girl ». Notre héroïne, fortement éprouvée après que Chloé lui ait fait une demande difficilement supportable, décide de faire machine-arrière.
On se retrouve alors à nouveau à l’Académie de Blackwell. Max et Chloé, les deux ninjas en herbe, se remettent à fouiller à différents endroits pour mettre la main sur des indices qui pourraient illuminer leurs pistes. Après s’être emparée des clés du beau père de Chloé (l’agent de sécurité de Blackwell), Max se met à nouveau en danger en pénétrant dans la chambre de ce satané Nathan Prescott. Contrairement aux autres épisodes, le tout est plus sobre, moins spectaculaire et l’intrigue est plus lente. Bien entendu, cette construction est totalement voulue et c’est toujours un vrai régal d’assister à des scènes de toute beauté. Le rendu pastel et les différents environnements sont aussi plaisants qu’au tout début de l’aventure. Certains personnages s’affirment et on aurait presque de la compassion pour des individus qui nous semblaient pourtant insupportables. Life is Strange : Dark Room se dévore comme les premiers épisodes et on a hâte de connaître le fin mot de l’histoire.