Test : Gears of War Ultimate Edition – Marcus Fenix est de retour !
Reg'
Toujours aussi nerveux et badass
Réalisation de qualité
Charisme des protagonistes, Marcus en tête
L'un des rares jeux en coop' en écran splitté
Online efficace avec 19 maps au compteur
Le 60 images par seconde est réservé au multijoueur online
Un level design qui a un peu vieilli
On aurait aimé une compil' regroupant tous les épisodes
Marcus Fenix et ses potes reprennent du service ! Alors qu’on aurait pu s’attendre à une compilation regroupant chacun des épisodes, Microsoft a préféré se concentrer sur celui qui a fait exploser la popularité d’un certain Cliff Bleszinski (Cliffy B. pour les intimes). Aujourd’hui, la vague de remakes ne fait que s’amplifier et il n’est pas rare de tomber sur des productions à peine remises au goût du jour. Ce qui est sûr, c’est qu’avec Gears of War Ultimate Edition, la firme de Redmond ne s’est vraiment pas foutue de nous.
Sorti il y a neuf ans, Gears of War a eu un impact considérable sur les joueurs et les développeurs. C’est notamment ce titre qui a démocratisé le système de couverture que l’on retrouve désormais dans un nombre incalculable de productions. Sur le papier, le jeu de Epic (qui n’était à l’origine qu’une démonstration technique des capacités de l’Unreal Engine 3) n’a pourtant rien de renversant : il s’agit d’un jeu de tir en vue à la troisième personne où on passe son temps à défourailler de l’ennemi à coups de grosses pétoires. Seulement voilà, la direction artistique est telle qu’on en reste scotchés au paddle ! Charismatiques comme rarement, Marcus et ses compères sont devenus incontournables dans l’univers Xbox. Et les retrouver sur One est un vrai plaisir !
Une technique toujours aussi badass
En 2006, Gears of War a mis une véritable tarte dans la tronche aux joueurs. Techniquement, le jeu atteint alors des sommets et met en avant les capacités insoupçonnées du moteur 3D d’Epic. Le détail sur les textures, les animations, les niveaux vivants, les effets… l’ensemble flatte la rétine et se permet en plus d’être dans une fluidité exemplaire ! En 2015, la recette est identique mais un travail de fond a été effectué sur la résolution, les textures et la profondeur de champ. Mais ce qui fait toute la force de cette remastérisation, c’est assurément l’effort porté sur les lumières, la pyrotechnie, les particules se déplaçant au gré du vent et la colorimétrie générale. Sur Xbox One, le rendu est absolument superbe et c’est là qu’on comprend que Gears of War première édition était vraiment en avance sur son temps.
Du neuf à se mettre sous la dent ?
Durant toutes ces années, Marcus n’a pas perdu de sa superbe et de son caractère « badass ». Ne se prenant jamais au sérieux, Gears of War est un jeu à la fois trash et très drôle, que ce soit dans les exécutions sommaires à la tronçonneuse (elle nous avait manqué celle-là !) ou dans les dialogues. Le rendu sonore optimisé est d’ailleurs fort appréciable et les voix françaises font toujours aussi mouche : c’est juste, bien joué et dans l’esprit d’un tel background. Côté gameplay, les développeurs de The Coalition en ont profité pour améliorer certains écueils. Il est désormais possible de changer d’arme en courant, de soigner un coéquipier sans quitter sa couverture et les mouvements paraissent moins lourds qu’à l’époque. Le système de couverture a clairement été peaufiné.
Des locustes qui n’ont rien de mollusques
Toutes ces améliorations ne seront pas de trop pour éliminer les hordes de locustes qui vous tombent dessus. Toutes ces créatures, sorties des profondeurs infernales de la planète, sont terriblement résistantes. L’intensité ne faiblit jamais, la mise en scène est toujours aussi spectaculaire (le bouton Y permet de se focaliser sur certains évènements) et Gears of War reste égal à lui-même avec des boss tout aussi monstrueux. Comme en plus, il y a pas mal de bonus à choper (notamment des artworks et des comics – en anglais -), on y revient assez régulièrement. Et rassurez-vous, le mode deux joueurs en écran splitté est bel et bien présent ! Encore une bon moyen de s’amuser à deux !
Online, ça défouraille
La véritable replay-value de Gears of War se trouve dans ses parties en ligne. Ultra rythmées, ces joutes sur le live vous feront passer des heures d’éclate ! C’est d’autant plus vrai qu’une mise à jour, disponible depuis peu, permet d’avoir accès à tous les modes de jeu sur toutes les cartes, soit 19 maps ! Nerveux, les parties auront bien du mal à vous faire lâcher la manette, même s’il faut un temps d’adaptation pour s’habituer aux maniements des protagonistes.