Chouette, un nouveau Zelda ! Cette fois, il ne s’agit pas d’une aventure canonique mais plutôt d’un spin-off dans la lignée du Four Swords de la Gamecube. Bien qu’un mode solo soit disponible, l’intérêt réel de la cartouche se trouve dans son multijoueur. Mais commençons par le commencement.
Déjà, le scénario est bien éloigné des précédentes escapades du petit Link. Cette fois, c’est une histoire totalement barrée qui vous attend et ce n’est pas un mal. L’histoire prend place dans le Royaume d’Estoffe, un lieu que ne renierait pas Shibuya, le célèbre quartier de la mode à Tokyo. En effet, les habitants sont férus de fringues tendance et la quiétude de chacun fait plaisir à voir. Mais un jour, une vilaine sorcière lance une malédiction à la belle Princesse Mousseline (rien à voir avec la purée !). Désormais habillée « comme un sac », la demoiselle ne peut compter que sur Link pour stopper cette machination diabolique. Vous allez devoir parcourir la région (huit zones) pour trouver un remède à tout ça.
Dimension multi
Destiné au multijoueur, Triforce Heroes propose un solo des plus particuliers. Alors qu’on aurait pu penser à des « bots » gérés par l’intelligence artificielle, il n’en est rien. Il s’agit en fait de pantins dans lesquels Link peut téléporter son âme. Il faut donc passer continuellement de l’un à l’autre ou les faire évoluer en « totem ». Cette approche demande un petit temps d’adaptation mais devient vite jouissive, lorsqu’on a compris comment coordonner Link et les pantins. En multi, l’intérêt est forcément décuplé mais là encore, il faut absolument tomber sur des joueurs qui ne font pas n’importe quoi. Tout doit être coordonné et posé, sous peine de se prendre de sévères déconvenues, notamment face aux boss. Le jeu reste très simple dans son approche, puisqu’un système d’icônes est là pour communiquer avec ses partenaires. À noter que le jeu permet une partie à plusieurs (en local) via une seule et unique cartouche (le choix des tenues est alors plus restreint). Vous pouvez aussi vous adonner à un mode compétitif se déroulant en arène. Mais pour ce dernier mode, le « téléchargement » avec une seule cartouche n’est pas disponible. Il faut deux cartouches minimum ou jouer en ligne.
Déguisements de fortune
La nouveauté de ce Zelda, c’est assurément son principe des costumes. Ce sont ces derniers qui vous donneront les aptitudes nécessaires à la bonne tenue de votre épopée. Il y en a pour tous les goûts : tenue kokiri, rétro-tunique, pyjama chanceux, tunique du héros… Selon votre accoutrement, votre avatar peut obtenir des bombes plus puissantes, d’esquiver plus facilement, ou permet de décocher trois flèches d’un coup. Le jeu promet sans doute de nombreuses surprises à ce niveau mais il faudra attendre le test complet pour en avoir le cœur net. En parlant de coeur, il existe même une combinaison, la Robe de légende, qui favorise l’apparition de cœurs. Mais pour obtenir tous ces dons, il va falloir traverser les donjons et ramener des matériaux suffisants à leur conception. Une fois un donjon terminé, vous aurez tout le loisir pour y revenir et réaliser les défis optionnels.