Le Desert Bus de l’Espoir, c’est une superbe action qui réunit jeu vidéo, don de soi et dons aux autres !
Durant 60 heures, de nombreux invités vont se succéder pour faire rouler le fameux bus de l’espoir !!
Cette quatrième édition s’annonce anthologique avec déjà le collector de Watch_Dogs 2 à gagner… Alors imaginez la suite…
Pour vous faire une idée, voici le trailer et le best-of de l’année dernière. Surtout, ces deux vidéos sont suivies d’une interview sur l’Association Loisirs Numériques et ses actions dont ce fameux bus plein d’espoir !
Lien vers le site officiel : http://desertbus.fr/
Et le best-of de 2015 :
Bonjour Mickaël, peux-tu nous raconter les débuts de Loisirs Numériques (Quand, qui, pourquoi) ?
Salut Aurélie ! J’aime bien cette question car elle me replonge dans le souvenir d’une époque où je ne voyais pas l’idée prendre une telle importance. Loisirs Numériques est né en 2010, sur les fumerolles d’une association nommée Gamin’ Tour, l’idée d’un de mes bons amis. Je devais être dans le bureau mais mon souvenir est trouble car l’aventure n’a pas duré longtemps car son but était difficile à atteindre pour son fondateur : pouvoir apporter de l’amusement aux enfants hospitalisés via le jeu vidéo tout en n’étant itinérant d’un hôpital à l’autre. Après quelques rendez-vous dans de grands hôpitaux parisiens qui craignaient de ne pas être assez préparés aux jeux vidéo, le fondateur a décidé de tout arrêter.
Aussitôt, je lui ai proposé de créer une autre association qui aurait une mission plus large, à savoir casser la mauvaise image que peut avoir le jeu vidéo à travers des initiatives fédératrices, les plus originales possibles et ouvertes à tous et puis, petit-à-petit, y ajouter la brique solidaire. L’idée me trottait dans la tête depuis un petit moment déjà car je faisais régulièrement des tournois de jeux vidéo à la maison avec des amis dont le prix était un paquet de gâteaux (les Granola Tournaments). L’idée était d’aller plus loin et de transposer ce type d’événement en dehors, alors j’ai saisi l’occasion.
En quoi consiste ton rôle de co-fondateur et de président d’une association ?
J’ai trois rôles principaux : je donne le cap de l’association, puis propose une base d’événements jeux vidéo pour les mois à venir et enfin je m’attèle à trouver les contacts pour aider à les édifier. Alors je m’entoure de membres qui pourront m’aider dans ces quêtes et nous permettre d’aller toujours plus loin et pourquoi pas aussi les aider à concrétiser leurs idées d’événements s’ils sont en phase avec les motivations de l’association. Lancer des initiatives fun, attractives autant pour les joueurs assidus que pour les joueurs ponctuels et puis penser solidarité aussi.
Au fil des années, tu t’es entouré de personnes aussi passionnées que talentueuses ! Comment as-tu réussi à fédérer autant de monde ?
Ah je dois confesser que je n’ai pas de réponse toute faite à cela 🙂 Disons que j’ai la chance d’évoluer dans le domaine du jeu vidéo à titre professionnel. Il m’est ainsi facile de rencontrer des gens qui travaillent dans le domaine ou qui souhaitent y travailler et qui sont sensibles à mon discours. Et puis chemin faisant, nous rencontrons pas mal de personnes sur les événements qui aiment ce discours simple de pouvoir fédérer et aider à travers le jeu vidéo. Nous avons les bras grands ouverts, on le dit, on le démontre en étant nous-mêmes très actifs et enjoués sur nos événements et on ne veut laisser personne d’interloqué sur le bas-côté. Toutes les questions sur le jeu vidéo sont de bonnes questions. Toutes les questions sur un jeu vidéo en particulier sont de bonnes questions. Et à partir du moment où le dialogue est instauré, je considère que la moitié du travail est fait. Ensuite, libre à tout un chacun de nous rejoindre ou non.
Actuellement, quelles sont vos principales manifestations (Granola Tournament, Desert Bus, JMJV, JeuDonne…) ? Quand sont-elles dans l’année/ à quelle fréquence et où ?
En 2016, nous avons fait une vingtaine de manifestations. Je peux en citer quelques unes comme les “Granolas Tournaments” dont je parlais plus tôt, des débats entre pros du secteur du jeu vidéo et le public qu’on appelle “Les Rencontres Vidéoludiques”, plusieurs brocantes caritatives que l’on fait à l’aide de jeux et accessoires que les joueurs et société du jeu vidéo nous cèdent et qu’on appelle “Jeux Donne”. Là ce sont nos événements réguliers et puis de façon plus ponctuelle, nous participons à des salons de jeux vidéo ou univers très proches comme le Paris Games Week histoire de présenter nos initiatives régulières mais celles qui n’interviennent qu’une seule fois par an comme le Desert Bus de l’Espoir (du 18 au 20 novembre), un autre événement caritatif qui est une sorte de téléthon du jeu vidéo et puis les Journées Mondiales du Jeu Vidéo que l’on peut comparer à la Fête de La Musique mais transposé au secteur vidéoludique. Ce dernier me tient très à coeur car l’idée est de proposer une idée, celle d’une fête du jeu vidéo qui n’aurait pas de frontière. C’est ainsi que le week-end du 25 au 27 novembre cette année, nous proposons aux internautes de poster des photos, vidéos et festivités qu’ils instigueraient pour promouvoir les valeurs ludiques et festives du jeu vidéo avec le hashtag #jmjv. Tout le monde peut y participer, c’est simple, c’est cool ! Même les professionnels peuvent y aller de leur événement : des rencontres de joueurs, des soldes, des portes ouvertes, des reportages à la télé… Tout est bon pour faire parler du jeu vidéo et de la bonne manière !
Sur quels sites/réseaux pouvons-nous suivre l’actualité de Loisirs Numériques ?
Le site officiel bien évidemment www.loisirsnumeriques.org est le socle officiel pour notre actualité mais en réalité nous sommes surtout actifs sur les réseaux sociaux via Facebook /loisirsnumeriques et /desertbusfr mais aussi sur Twitter avec les comptes @lnumeriques et @desertbusfr principalement. Que les gens n’hésitent pas à venir vers nous, on adore parler, parler et encore parler 🙂
Les JMJV arrivent bientôt (du 25 au 27 novembre). Comment est né l’événement ? Qu’imagines-tu pour un futur idéal (au niveau de l’asso et du jeu vidéo) ?
L’événement est né de ce constat qu’il n’y a aucun réel moment pour les jeux vidéo dans l’année. C’est tout bête mais à part lors des salons de jeux vidéo et aux tournois qui se destinent avant tout aux joueurs avertis et au sortir des expositions ponctuelles qui se déroulent souvent à Paris, à quel moment on met en avant les jeux vidéo dans l’année ? Pourquoi ce serait forcément dans la capitale alors qu’il y a des associations et des médiathèques dans toute la France et même ailleurs ? L’idée initiale c’est de dire : tout le monde est convié à jouer ensemble et de partager ces moments avec le plus de gens possibles.
Aujourd’hui les JMJV c’est surtout des événements en France et pays limitrophes, au Canada ponctuellement et dans les pays africains francophones et ce que j’aimerais c’est que dans 5 ou 10 ans, le hashtag #videogamedays se diffuse aussi bien ou mieux que #jmjv avec des selfies et des soirées jeux vidéo entre amis du monde entier. Et en ce qui concerne Loisirs Numériques, l’association est surtout celle qui allume la mèche du feu d’artifice et donne le ton afin que chacun puisse entendre parler de l’initiative. Pour le reste, on coordonne l’action, on prêche la bonne parole et chacun des membres contribue à la fête à sa manière. Qui sait, peut-être que demain nous aurons un événement officiel avec tout plein d’associations franciliennes dans un même lieu durant ce super week-end !
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Bonjour Élodie. Quand et pourquoi as-tu rejoint l’association Loisirs Numériques ?
Hello Aurélie ! J’ai rejoint l’association il y a maintenant 3 ans, simplement de par mon attirance pour le Jeu Vidéo. Je trouvais l’idée de se rassembler autour de cette passion était sympa et les événements que Mickaël m’avait présentés, assez atypiques. Je me suis dit “Pourquoi pas ?!” 😉
Tu es la porte-parole et la représentante (ambassadrice) de Loisirs Numériques ? En quoi ça consiste ?
Ahah ça fait toujours un peu bizarre lu comme ça. Le vrai intitulé c’est “Coordinatrice Générale et porte-parole”. Je gonfle le torse quand je dois le dire. :p
C’est un terme un peu impressionnant pour un rôle que j’endosse assez simplement finalement.
Je le suis devenue cette année, et ça correspond à peu près à ce que j’ai fait assez naturellement quand je suis devenue très active pour l’association : représenter l’association, ses objectifs, ses événements tout en ayant un discours très simple et abordable.
Coordonner l’association, c’est propulser la communication, donner des axes d’amélioration tant sur la gestion que sur l’activité, et bien entendu, veiller à ce que nos discours et nos événements restent cohérents avec l’identité de Loisirs Numériques.
Coordonner l’association, c’est aussi, et ce n’est pas des moindres, essayer de rassembler tous les membres de l’association, pouvoir répondre à leurs questions, quelles qu’elles soient, leur présenter les événements, faire en sorte qu’ils se sentent membres d’un ensemble et qu’ils parviennent à participer à hauteur de leur volonté/capacité à la vie de l’asso. En gros, connaître les membres pour les aider à s’intégrer au mieux.
Au-delà de cette grande mission, qu’apportes-tu dans l’association et quels sont tes objectifs ?
J’aide beaucoup sur la communication : c’est mon métier et comme je l’expliquais dans un article LinkedIN il y a peu, me rendre utile chez Loisirs Numériques sur des choses sur lesquelles je me sens légitime est pour moi très important.
En vrai, je suis un peu couteau suisse, et quand j’aide pas sur la com, les visuels, les réseaux sociaux, j’aide à organiser les événements eux-mêmes, à tenir les stands sur les expositions, je fais la pom pom girl sur les brocantes Jeux Donne, la licorne sur le Desert Bus et je fais partie de l’atelier MacGyver de LN. On y fabrique des bus en cartons, des coffres de pirate, des tirelires et des décors pour le prochain Desert Bus de l’espoir… #teasing
Bon… pour l’instant, je suis toute seule dans mon atelier Arts Plastiques système D, mais bientôt, on sera plusieurs à savoir manier le carton et la ficelle. 😉
Qu’est-ce qui te tient le plus à cœur en tant qu’adhérente et joueuse passionnée ?
De pouvoir montrer que le jeu vidéo c’est hyper varié, ouvert, fun et fédérateur.
Les valeurs de l’asso en fait… (Hey, Président, c’pour ça que je suis coordinatrice générale ? :p)
J’adore ce qu’on fait : les événements à la cool, ceux à but caritatif, rencontrer des gens et leur donner le sourire. Des petits bonheurs simples de la vie, qu’on peut partager grâce au jeu vidéo.
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Bonjour Alison. Même question qu’Elodie, quand et pourquoi as-tu rejoint l’asso ?
Coucou Aurélie. J’ai pris part à cette belle aventure il y a un peu plus de 2 ans. D’abord de loin, puis en juin 2015 j’ai pu mettre les pieds dans le plat et participer plus fort.
Les raisons sont simples : les événements de l’asso qui s’annonçaient très fun, le plaisir de partager avec les autres, mon goût pour le domaine des jeux vidéo.
Tu t’occupes principalement du Desert Bus de l’Espoir. C’est quoi le Desert Bus et quel espoir y mettez-vous ?
Le Desert Bus de l’Espoir c’est un marathon caritatif, ludique et interactif de 60h qui a pour but de créer du lien, du partage, de fédérer les personnes autour d’un but commun : apporter du soutien à ceux qui en ont besoin.
L’événement est retransmis en direct sur Internet depuis un lieu où nous nous rassemblons autour du jeu Desert Bus, dans le but de marquer le plus de points possibles sans envoyer le bus dans le décor. Pendant ce périple nous récoltons des dons pour la bonne cause.
Des personnalités viennent parler de tout et de rien et rire ensemble, font découvrir des aspects de leurs métiers, de leurs passions et des anecdotes en tout genre.
Ils partagent avec les internautes, donnent de leur temps pour la solidarité et proposent des cadeaux parfois très personnels voir inédits. Nos chers internautes nous suivent, interagissent avec les invités et nous, partagent de leurs économies afin que le plus de Noël possibles soient plus heureux.
C’est une très belle cause qui laisse espérer une montée en puissance de la solidarité entre les individus, plus de tolérance et qui nous apporte toujours des moments de joies merveilleux à faire vivre et à raconter.
Quelles sont les principales étapes pour mettre en place un tel événement ?
Des ingrédients surtout : beaucoup d’huile de coudes et le plaisir du don de soi.
Concrètement, l’organisation consiste en de la théorie en amont, pas mal de réflexion sur la vision et ce qu’on souhaite apporter pendant l’événement. Comment l’améliorer ou quelles erreurs il faut essayer de ne pas reproduire, quelles nouveautés mettre en place.
Les grandes étapes sont ensuite dans la préparation en elle-même, qui s’intensifie avec l’arrivée de l’événement.
Une liste presque dans l’ordre mais non exhaustive :p : la recherche du lieu pour nous accueillir, la mise en place de l’équipe de bénévoles qui organise en amont et aide pendant le live. Les procédés de communication entre nous et en externe suivi de l’entretien des relations avec les médias et la communauté via les réseaux sociaux, le site web, etc. La recherche de partenaires de soutien qui pourraient nous aider sur divers sujets pour la mise en place de l’événement. L’appel aux invités conducteurs et le planning de leur passage.
On pense aux animations à mettre en place pendant le live ou autour de l’event lorsque c’est possible. Les interactions amusantes que l’on pourrait créer avec et entre les invités. Comment rendre le live le plus riche et fun possible.
On met en place et coordonne la logistique matérielle pour les trois jours. Des besoins techniques liés à la régie, aux colis cadeaux à préparer et envoyer, en passant par la décoration du lieu et bien sûr les besoins des bénévoles, une belle bande de copains qui a besoin de dormir et de manger. 😉
Qu’allez-vous garder et changer par rapport aux deux dernières éditions ?
Nous gardons surtout notre bonne humeur et l’envie de la partager et de créer ce moment unique qu’est Desert Bus :). Ces sourires, fous rires, danses voire même chansons.
Le quatrième anniversaire du Desert Bus de l’Espoir s’annonce riche en surprises comme chaque année. La recette ne change jamais complètement, perdure l’envie de donner de l’espoir et d’être solidaires. Nous changeons quelque peu la forme mais jamais le fond.
Quelques exemples… Nous conservons l’idée de former des binômes d’invités car ça avait donné lieu à de superbes rencontres, nous gardons l’idée d’une boîte mystère, mais révolutionnée. Nous changeons de lieu (chez GamersOrigin pour cette édition) donc nous évoluons par rapport à ce genre de facteurs aussi : nous ne faisons pas de brocante et nous ne recevons pas de public par exemple, mais nous avons imaginé d’autres éléments sympas à inclure au programme, comme de la diffusion de musiques, des créneaux invités rallongés et j’arrête de tout dévoiler… :p
Nous ne revisitons qu’un peu l’interface du live mais la déco change complètement, nous gardons des visages connus, mais pas le fauteuil zèbre. 😉
Bref, quelques révolutions par-ci par-là mais l’envie de conserver ce rassemblement un peu comme à la maison.
Peux-tu nous dévoiler et présenter succinctement quelques invités de cette année ?
Mais voyons, c’est toujours bien les surprises !!
Allez, parce qu’on est sympas, je peux vous dire que nous recevons cette année François Descraques, connu notamment de l’Internet pour plein de chouettes projets. Scénariste, réalisateur et acteur de court-métrage et web-séries à succès comme le visiteur du futur.
Luffy, joueur professionnel sur Street Figther IV, V, King of Fighters, un challenger au palmarès et aux victoires impressionnantes comme à l’EVO 2014.
Emeric Thoa, un autre professionnel du jeu vidéo dans la dimension créative. Co-fondateur du studio The Game Bakers, connus pour leur série SQUIDS et qui ont donné naissance à Furi cette année.
Suivez-nous sur nos réseaux sociaux et en direct pour découvrir tous les autres. Des anciens, des nouveaux, des personnalités très orientées jeu vidéo et d’autres moins, dans le but pour rassembler tout le monde.
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Question pour tous les trois :
Quel est votre souvenir le plus marquant ?
Élodie : Dans l’asso, les moments les plus représentatifs sont ceux où l’événement caritatif (Desert Bus, Jeux Donne ou même les salons qu’on a pu faire) est fini, que tout le monde souffle et que la fierté balaye la fatigue des visages. Quand on est tous ensemble, et qu’on est genre super contents d’avoir fait ce qu’on a fait, et qu’on le referait sans hésiter.
À titre perso, c’est les sourires et les remerciements, les yeux parfois mouillés de joie, que je collectionne lors de tous nos événements.
Alison : Je ne pourrais jamais en choisir qu’un seul, tant d’événements intéressants ont lieu, qui sont une somme de joies et plaisirs partagés entre nous, membres, mais aussi avec ceux qui nous soutiennent, les échanges que l’on a, les crises de rire comme les prises de bec et moments d’infortune qui nous rapprochent. Et comme disait Élodie, la fierté de créer du lien, des sourires, de la joie.
Mickaël : Moi j’aurais toujours le souvenir de notre premier événement estampillé JMJV en 2010. En fait il avait tout pour être un ratage, vraiment : pas de budget, petite équipe et à 3 semaines de l’événement, quasiment rien n’était fait. Ensuite il y a eu un enchaînement de coup-de-chances. Une directrice d’agence nous fait un don de quelques centaines d’euros pour louer une super salle en région parisienne, on lance la communication à l’arrache pour un événement estampillé “Musique et Jeux Vidéo”, on lance l’invitation à nos contacts presse jeux vidéo et aux amis et puis on arrive à emprunter quelques consoles à Nintendo, Xbox et un ou deux autres partenaires. Une heure avant l’événement, tout n’était pas prêt. Je me souviens qu’en ouvrant la porte d’entrée pour faire entrer un écran, un invité s’immisce discrètement et patiente le temps que nous soyons prêts. Une demi-heure plus tard, on ouvre et c’est le grand succès : une bonne centaine de gens débarque, dansent et chantent, des promesses de devenir membre de Loisirs Numériques en pagaille et même des souscriptions le soir-même… Bref, un très bon souvenir !
Qu’est-ce qui vous anime pour continuer dans le jeu-vidéo, qui plus est dans le milieu associatif ?
Élodie : Partager.
Alison : Que ce soit dans le jeu vidéo en lui même, ou les initiatives associatives qui y sont liées c’est le fourmillement d’idées et d’initiatives, l’aspect créatif qui apporte ses révolutions et permet de réinventer et rêver le monde, la richesse de ces investissements personnels que je perçois chez les personnes volontaires et investies dans ces domaines.
Mickaël : Tout pareil qu’Élodie et Alison. J’aime partager les bons moments et la passion des jeux vidéo, montrer que dans cette culture, tout n’est pas que jeux vidéo violents, tout simplement. Et puis voir des gens arriver en famille, s’arrêter devant notre stand, le gamin qui veut à tout prix essayer Just Dance avec les parents qui attendent patiemment et puis à un moment l’un des deux qui s’y essaie pour la première fois et enfin tous qui repartent avec un sourire grand comme ça, c’est tout bête mais ça me touche.
Pour Élodie et Alison : Finalement, le jeu vidéo n’est pas que masculin ! Y avez-vous trouvé votre place naturellement et facilement ? Y a-t’il des avantages et des inconvénients à faire partie d’une « minorité » de femmes ?
Élodie : C’était facile oui. Alors oui, c’est perçu comme très masculin, et pas vraiment à tort, en réalité. Beaucoup de jeux sont quasiment exclusivement à audience masculine. Et pour être honnête, on a nous-mêmes du mal à avoir des événements où la mixité est bien représentée.
(Venez nous voir les filles !!)
Par ailleurs, je ne dirais pas qu’il y a des inconvénients à être une femme dans le jeu vidéo. Je nous perçois plus comme chouchoutées au contraire. Je pense que les hommes ne demandent qu’à nous accueillir dans le jeu vidéo. À bras (et à coeur ahah) grands ouverts ! 🙂
Alison : Plutôt naturellement, même si la majorité de mes acolytes sont pour l’instant des hommes, les copines trouvent leur place. Plus difficilement peut-être, mais j’ai toujours bon espoir que les choses s’améliorent.
On peut se sentir un peu à l’écart, parfois potiche, ou réellement étiquetée « différente » mais il n’est pas rare de voir nos idées ou notre vision des choses mises en avant. Même si on n’en récolte pas toujours le mérite je pense que c’est à prendre en considération pour se sentir bien dans le milieu. Oui la différence a du bon et je veux croire que ça finira par sauter aux yeux du monde.
Enfin, vous jouez à quoi en ce moment ? Surtout, vous attendez quoi du père Noël (question libre, sous-entendu ce n’est pas forcément un jeu…) ?
Élodie : La fin d’année est très mouvementée pour l’asso, ça laisse peu de temps au jeu. Mais du coup, je joue à Unravel. C’est calme, reposant, poétique, joli à souhaits… <3 Gros coup de coeur.
Cher papa Noël, j’aimerais beaucoup que tu accueilles une licorne parmi tes rennes. Pour la diversité, mais aussi pour le style ! (Et aussi dans ta hotte, une tablette graphique pour Élodie, pour peindre en milles couleurs l’air du vent. Elle a été suuuuper sage.)
Alison : En ce moment pas trop de temps libre pour jouer, mais je dis rarement non à un petit bras de fer sur Hearthstone quand je manque de temps. Mon PC se meurt et je n’ai plus d’écran TV donc je ne mets pas non plus toutes les chances de mon côté.
Si le gentil père Noël veut me faire plaisir, je souhaite une mamie bien en forme que j’aurai plaisir à retrouver au réveillon 🙂 et un nouvel ordinateur pour remplacer mon ventilateur :p
Mickaël : Moi je commence The Witcher 3. Vu que l’association me prend beaucoup de mon temps, je sais que je mettrais sans doute un an et demie (pour de vrai) pour le terminer, mais c’est pas grave. Je suis fan de la saga et des bouquins qui sont à l’origine du jeu. Et puis tout comme Alison, j’adore Hearthstone. C’est le jeu de cartes qui m’a appris qu’il y a d’autres jeux de cartes fun et faciles à prendre en main en dehors de ceux qui ont des piques, des cœurs, des carreaux et des trèfles !