Série incontournable du genre J-RPG, ce n’est pas la première fois que la série Dragon Quest tente de découvrir de nouveaux horizons. Au cours des dernières années, de nombreux spin-off ont vu le jour, dont la saga Monsters inspirée de Pokémon ou encore Swords et son action en vue subjective. Sorti en 2016, l’épisode Builders lorgne, quant à lui, plus du côté de Minecraft. Alors que le second volet est en développement, Square-Enix offre la possibilité aux possesseurs de Switch de découvrir l’original. Disponible à compter du 7 février, nous vous donnons nos premières impressions en attendant le test complet. Mine de rien, c’est un vrai plaisir de trimballer son petit chantier dans sa poche.
D’emblée, il faut signaler que Dragon Quest Builders est loin d’être Minecraft en termes de progression. Même si les outils sont nombreux et qu’on peut bâtir un peu tout ce qu’on veut à l’aide des blocs de terre, l’ensemble est beaucoup plus scénarisé que ne l’est la création de Notch. En début d’aventure, alors que vous vous extirpez de votre sordide cachot, vous découvrez que vous êtes le seul espoir de tout un monde : Alefgard. La population n’a plus aucune connaissance en matière de création et se retrouve sous le joug du puissant Lordragon. Seul à posséder le don de construction, vous allez devoir rebâtir les lieux et redonner du baume au cœur à des autochtones sans toits. À la manière d’un jeu de stratégie, le joueur doit ainsi récupérer des ressources et construire une quantité de bâtiments tout en assurant vos arrières. Le scénario n’a beau être qu’un gigantesque tutorial pendant un long moment, le concept se montre très accrocheur.
La force du maillet
Comme d’habitude avec ce type de jeux, on commence avec de petits outils pour ensuite découvrir des matériaux de plus en plus résistants. À la pauvre branche vous permettant de vous défendre se succèderont une épée ou encore un maillet. Ce dernier, que l’on obtient assez rapidement, permet ainsi d’abattre les arbres pour récupérer du bois (pas de panique, Idéfix n’est pas dans les parages) ou encore de détruire de solides rochers. Bien évidemment, Dragon Quest oblige, il vous faudra également faire face à des monstres (soit pour défendre vos constructions qui seront souvent attaquées, soit pour récupérer tous types d’ingrédients et items). À mesure de la progression et des quêtes données par les habitants, vous êtes amenés à visiter de nouvelles zones et donc à faire de nouvelles découvertes. Ce qui est appréciable, c’est que les développeurs ont parfaitement reproduit le gameplay instinctif de la mouture PlayStation 4. Les commandes répondent au quart de tour et on se prend vraiment au jeu de la construction. Durant les affrontements, l’impression est la même : ça réagit vite et bien. Il faut aussi veiller à vous nourrir et donc apprendre des recettes qui permettront à vos petits organismes de vivre de folles aventures.
L’adaptation Switch
La découverte sur la machine de Nintendo est agréable. L’ensemble a été soigné et à part une finesse légèrement en deçà de la mouture PlayStation 4 (720p), le titre de Square-Enix se porte très bien. Que ce soit en mode nomade ou sur le téléviseur, l’animation est fluide et tourne à 60 images par seconde sans sourciller. Par rapport à son homologue de 2016, il sera même possible d’obtenir une monture en cours de jeu pour gagner du temps lors des déplacements. Dragon Quest Builders apporte une touche unique au genre Action-RPG et se montre vraiment plaisant à parcourir. Les combats sont sympathiques, le mode de construction est particulièrement ingénieux. Pour profiter de la modélisation réussie des personnages, il est aussi possible de zoomer le système de caméra. L’occasion d’admirer le style toujours aussi percutant d’Akira Toriyama. On poursuit notre escapade fondatrices et on vous en reparle lors de la sortie du jeu début février.
Éditeur : Nintendo – Développeur : Square-Enix – Genre : RPG/Gestion – Date de sortie : 9 février 2018 –Plateformes : Nintendo Switch
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