Douze ans c’est très long dans le jeu vidéo. C’est pourtant le temps qu’il a fallu attendre depuis la sortie de Syberia 2. Toujours sous la houlette du dessinateur et scénariste Benoît Sokal, cette aventure en point & clic revisitée promet à nouveau un sacré dépaysement dans un univers entre étrange et steampunk décalé.
Pas besoin d’avoir joué aux deux premiers épisodes (pourtant disponibles à vil prix) pour apprécier les nouvelles aventures de son héroïne, Kate Walker. Celle-ci débute d’ailleurs cette nouvelle épopée dans une situation assez étrange : laissée pour morte au milieu de la toundra à la fin de Syberia 2, elle a été sauvée par les Youkols, un peuple de nomades.
Ceux-ci l’ont amenée à Valsembor, la seule ville importante du coin où elle est soignée dans un hôpital. Et c’est là que les problèmes commencent : les Youkols sont très mal vus des habitants et le directeur de l’hôpital cache de lourds secrets, tout en essayant d’empêcher notre aventurière de sortir de son établissement.
Ajoutez une conspiration sur fond de lac gelé qui ne l’est plus, de transhumance des autruches des neiges et de méchants aux allures soviétiques et c’est donc reparti pour un tour !
Comme c’est dans l’air du temps, le jeu s’est mis à la 3D, avec des décors moins statiques qu’auparavant. Si le jeu bénéficie toujours du design et du style graphique si particulier de Sokal, il mise également sur de gros efforts de mise en scène avec des effets de caméra, un « montage » plus nerveux etc.
Coté gameplay, on reste dans du point & clic relativement classique avec recherche d’indices, manipulations d’objets et résolutions de petits puzzles qui viennent vous triturer les méninges. Bref, tout ce qui a fait le succès de la série jusqu’à maintenant semble bien en place, avec un gros travail de dépoussiérage sur la réalisation.
Ce nouveau voyage commence le premier décembre sur XB1, PS4, PC et Mac.