Broforce – On va tout faire péter !
Reg'
L'univers pixelart
La qualité de la réalisation
La finesse de l'animation
Le nombre de personnages
L'hommage aux films et aux séries d'action
Le côté nostalgique
Le fun omniprésent
Le Die and Retry sans temps morts
La coop'
Certains niveaux mal adaptés
Il faut s'accrocher par moment
À 4, ça peut vite devenir une bouillie à l'écran
Il y a quelques temps de ça, je me suis littéralement éclaté avec un certain Not a Hero. Prônant l’amour du pixel, de l’humour et du délire à outrance, ce jeu est un défouloir fantastique ! Aussi, lorsque j’ai posé les mains sur Broforce, j’ai retrouvé le même charme mais avec une approche légèrement différente. Il s’agit d’un jeu de plateforme qui parodie tous les gros films et séries cultes des années 80 et 90. On y retrouve du Rambo, du Terminator, du Conan… c’est du grand n’importe quoi et c’est bien pour ça que l’on a du mal à décrocher de l’écran. Si vous aimez les grosses pétoires, vous allez être servis !
Broforce est un hommage à tous ces long-métrages d’action qui ont marqué les dernières décennies. C’est comme si on avait pris toutes les œuvres musclées de Stallone et de Schwarzy et qu’on les avait mises dans un shaker avec d’autres licences d’envergure. Avec sa trentaine de héros bodybuildés (ou non), le jeu vous fait incarner à loisir, et de façon aléatoire, ces mercenaires prêts à tout pour ramener la paix dans le monde. En clair, ça pète dans tous les sens et les développeurs ont eu le bon sens d’intégrer quelques protagonistes féminins. C’est complètement barré, c’est de la plateforme mélangée avec de l’action qui tâche, le tout à grand coups d’explosions, d’hémoglobine pixelisée et d’animations à mourir de rire. La touche visuelle, aussi bonne que sur Not a Hero démontre, une nouvelle fois, toute la force communicative du pixelart.
Ça va péter mon colonel !
Ce qui est mortel, c’est cette faculté de passer de l’un à l’autre des personnages en s’adaptant aux différentes armes et capacités de chacun. Si John Mc Clane se fera un plaisir de zigouiller les ennemis à coups de flingue, d’autres feront appel à un arsenal beaucoup plus bruyant et ravageur. Ainsi, malgré l’aspect très bourrin du titre de Free Lives, il faut quand même gamberger un tantinet pour ne pas se taper un Mission Failed de la lose. Combats au corps-à-corps, gunfights à distance, tout est bon avec ces gros cochons ! Pour changer de personnage, il suffit de sauver les otages mais le nombre de prisonniers ne cesse d’augmenter et il n’est pas rare que ces derniers soient très bien gardés. Bref, vous allez souffrir… mais pour le plaisir !
Arrachage de cheveux pour la bonne cause
Les environnements ont bien sûr été conçus pour créer des réactions en chaîne. Il faut vraiment faire gaffe aux pièges et ne pas se croire en terrain conquis. On n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Au fil de la progression, on apprend de nos erreurs et on recommence, encore et toujours, avec le même sourire. Du vrai Die and Retry de compet’ ! Broforce ne souffre d’aucun temps morts et fait même appel à des boss gigantesques, qui sont franchement cotons à détruire. Du côté du level design, les développeurs se sont parfois emmêlés les pinceaux et il arrive que l’aspect destructif de l’environnement soit mal adapté aux déplacements du héros. J’ai été bloqué un nombre incalculable de fois m’obligeant à relancer la mission en cours. Mais Broforce est tellement jouissif que ce n’est vraiment pas un problème. Ce qui est mortel, c’est qu’il est possible d’y jouer en coopération (jusqu’à 4) en mode arcade ou campagne. Il y a même un éditeur de niveau pour se grimer en architecte de la destruction. De quoi prolonger l’expérience de fort belle manière !
Conclusion du rédacteur : TRÈS BON
Broforce est une vraie pépite. Très bien réalisé et défoulant, il nous replonge dans la nostalgie des films d’action des années 80 et 90 avec le charme du pixelart. Bourrin et fin à la fois, le titre de Free Lives offre une campagne solide et de la coop’ jusqu’à 4 pour un maximum de fous rires et de noms d’oiseaux. Complet, drôle et proposé à un tarif très accessible, c’est encore une fois une bonne pioche pour Devolver Digital. Et dire qu’à l’origine, il s’agissait d’un jeu développé pour une Game Jam en 2012. Une longue gestation pour une totale réussite !
Éditeur : Devolver Digital – Développeur : Free Lives – Genre : Action – Sortie : 15 octobre 2015 – Supports : PC