One Piece – Pirate Warriors 3
Reg'
Fun et dynamique
Une blinde de personnages
Plutôt agréable à l’œil
Voix japonaises
L'histoire complète jusqu'à l'arc de Dressrosa
Il faut aimer le style musô
Forcément répétitif
Techniquement limité pour de la PS4
Musiques quelconques
Le côté édulcoré de certaines séquences
Fort d’un succès incomparable, la série One Piece continue de faire son petit bonhomme de chemin dans l’univers du jeu vidéo. Avec Pirate Warriors 3, elle se permet même une escapade sur PS Vita, PC et PS4. C’est cette dernière version qui est passée entre nos mains, pour un résultat déjà plus convaincant que l’ancien épisode. Comme son nom l’indique, le jeu s’apparente à un spin-off de la série des Musô (ou Dynasty Warriors pour les occidentaux que nous sommes). Il faut donc accrocher à cet univers de beat’em all, où on passe son temps à fracasser des centaines d’ennemis. Prêt pour la baston ?
Dans un premier temps, les fans seront ravis d’apprendre que l’histoire du manga est parfaitement respectée. Le scénario s’étend des débuts de Luffy à son arrivée à Dressrosa, ce qui représente tout de même la bagatelle de 630 épisodes de l’anime. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la série, sachez qu’elle fait un petit carton dans l’univers de la japanime. On y suit un dénommé Luffy, un pirate qui a vu son corps devenir totalement élastique après qu’il ait avalé un fruit du démon. Désireux de glaner le titre de « Roi des Pirates », l’homme au chapeau de paille brave les mers avec son équipage en faisant de multiples rencontres. Maintenant que les présentations sont faites, intéressons-nous au jeu en lui-même. Celui-ci se découpe en trois sections principales : Mode Légende (qui consiste à parcourir l’histoire originale), Mode Libre (qui est à débloquer), le mode Rêve (qui permet de jouer avec tous les personnages) et enfin les joutes en ligne (là aussi, à débloquer).
L’homme-élastique
Le mode Légende est dans la continuité des modes standards des Dynasty Warriors. Concrètement, il s’agit de dézinguer un max d’ennemis dans un espèce de labyrinthe (matérialisé par une carte) en réussissant différents objectifs. Dans Pirate Warriors 3, il existe également des objectifs secondaires. Ces quêtes optionnelles permettent de débloquer des évènements spéciaux. La boutique Berry, quant à elle, vous servira pour glaner de précieux équipements ou compléments : vêtements, voix, vidéos, etc. Et bien entendu, au fil des victoires, vous améliorez vos aptitudes au combat. Du grand classique mais pour un côté stratégique pas inintéressant. Entre deux missions du mode Légende, vous pouvez vous adonner au Mode Rêve qui consiste à enchaîner des missions en veillant à obtenir le niveau requis pour se frotter à certains ennemis. Le tout avec une carte qui fait penser à un jeu de société. Pour terminer, le mode en ligne ravira celles et ceux qui aiment la coop’, même si on a eu un peu de mal à trouver une partie.
Pan, dans le mûso !
En matière de gameplay, One Piece Pirate Warriors 3 se veut accessible. Outre les coups classiques, les personnages peuvent déclencher des attaques spéciales, mais aussi obtenir l’aide de coéquipiers. Ce système d’assistance se nomme Kizuna et s’active à condition d’avoir la jauge (prévue à cet effet) pleine. Là encore, plus vous progressez, plus les attaques se font spectaculaires. Pour le reste, le titre reste dans la lignée d’un Dynasty Warriors, à savoir un déplacement en totale liberté dans un espace en 3D avec des combats à ne plus savoir qu’en faire et des items à récupérer dans des coffres ou sur les ennemis. L’expérience et les pièces acquises permettent d’accéder à de nouvelles possibilités et la progression s’avère très fun, bien que forcément répétitive, c’est le style Musô qui veut ça. C’est plutôt efficace, les commandes répondent au quart de tour et on prend un malin plaisir à dégommer tout le monde.
PS4, vous êtes sûrs ?
Techniquement, le jeu est à des années-lumière d’exploiter les capacités de la PS4 mais l’ensemble a le mérite d’être coloré, plutôt joli (avec le cel-shading) et surtout drôle. On est bien loin du côté austère de la série Dynasty Warriors. Les voix en japonais sont très plaisantes, tout comme les musiques, bien qu »un peu passe-partout. On sent quand même que la réalisation visuelle a fait l’objet d’adaptations sur différents supports. Cela se laisse regarder mais le gap’ de puissance n’est pas perceptible pour un sou.