Cela va bientôt faire un mois que Metal Gear Solid V The Phantom Pain est sorti, et la rédaction de Joypad.fr n’a toujours pas publiée de test ? Oh la la, mais ça ne va pas du tout, me diriez vous ! Oui, mais sachez que le titre de Konami est bien différent des précédents opus. Il s’agit d’un jeu en monde ouvert avec une multitude de petites quêtes secondaires qui s’avèrent importantes pour faire évoluer le scénario principal. De par son aspect différent, le jeu est vaste et très ambitieux. Selon nos confrères, il faut compter environ une bonne soixantaine d’heures pour le terminer. Donc, il faut du temps pour bien comprendre les mécaniques de ce nouveau Metal Gear Solid.
Je suis pour ma part un grand « fan » (bien que je n’aime pas ce mot) de la série Metal Gear Solid. Pour mon historique, j’ai débuté la saga avec le 2 sur PS2. Je n’ai découvert le premier que bien plus tard, sur GameCube, dans la version de Silicon Knight. Hormis le fait d’y avoir joué dans les rayons de la Fnac, je n’ai jamais fait le tout premier épisode sur PlayStation. Mais depuis mon premier contact avec la série de Konami, j’ai toujours voué une grande admiration à l’œuvre de Hideo Kojima. Le quatrième opus fait partie de mes préférés, sûrement avec le second. Alors pensez bien que cet épisode, qui s’annonce bel et bien comme le dernier réalisé par Monsieur Kojima, a créé une véritable impatience.
Tout le mois d’août, j’ai annoncé haut et fort à la rédaction vouloir ce test : c’était le mien et pas celui d’un autre ! Arrive la fin du mois, le jeu sort et je guette avant tout la console collector. Je n’ai pas été aussi excité par un jeu depuis Assassin’s Creed II.Mais voilà, mes premières impressions après quelques minutes de jeu sont mauvaises : c’est l’ennui le plus total qui m’étreint. Oui, je n’y arrive pas et je trouve que l’introduction est très lente. Vous vous réveillez dans un hôpital et vous devez quitter le bâtiment en évitant de vous faire repérer. C’est poussif et inintéressant au possible ! La pire intro, à mon sens, pour un MGS. Bien évidemment, la scène sert à quelque chose et je comprends son existence, mais ça ne donne pas envie.
Je découvre ensuite le jeu en open world ! L’Afghanistan est magnifique visuellement. Je ne pourrai me prononcer sur la topologie des lieux, n’ayant jamais mis les pieds dans ce pays mais techniquement, le titre envoie du lourd ! Cependant, ça ne sera pas suffisant pour me convaincre entièrement, il m’en faut plus ! Et la déception ne va pas tarder à se faire ressentir. A mesure que je progresse, je ne parviens pas à m’immerger dans l’histoire et l’ambiance du jeu. Véritable homme à tout faire, game designer, producteur, scénariste, développeur, Hideo Koijma a clamé haut et fort que Grand Theft Auto V l’avait bluffé. Il a voulu en faire de même et ça se voit. Et c’est là que s’ouvre le débat sur ce qu’est réellement un monde ouvert. Pour ma part, MGS V n’en est pas un. C’est certes un grand terrain de jeu, où on peut se rendre là où on le souhaite, mais c’est très linéaire. Ah ça, des chemins il y en a ! C’est long à parcourir mais ce sont avant tout de multiples couloirs, nous obligeant à faire des allers-retours entre les différentes bases ennemies. Cela devient rapidement lourd et lassant !
Voilà pourquoi, après quelques heures, je lâche la manette : le jeu me saoule littéralement ! J’en ai mal à la tête avant même de m’y remettre et me voilà fort embêté… c’est à moi qu’incombe la tâche du test. Tant bien que mal, je tente de le reprendre régulièrement, de continuer, de découvrir le jeu mais l’aventure est difficile. Finalement, c’est Super Régis qui va voler à mon secours et qui va prendre le relais. Un peu tardivement certes, mais son test arrivera incessamment sous peu. En attendant, j’ai quand même décidé de partager mon ressenti en plusieurs carnets de bord.
Retrouvez régulièrement mon avis sur Joypad.fr. Pour l’instant, le titre me déçoit pas mal mais, qui sait, j’aurai peut être une bonne surprise en persévérant.
Avis (provisoire) du rédacteur : Pas terrible
Éditeur : Konami – Développeur : Kojima Production – Genre : Infiltration – Support de test : PS4 – Disponible sur : PS3, PS4, X360, XONE et PC – PEGI : 18+
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