C’est l’histoire un peu dingue qui affole internet ce matin. Selon un utilisateur du forum NeoGAF, qui retranscrit l’information du célèbre quotidien nippon Nikkei, la firme japonaise Konami aurait carrément mis au placard de grands créatifs. On parle d’un compositeur mais aussi de plusieurs employés ayant oeuvré sur des titres cultes comme Contra, Castlevania ou encore Gradius. Là où ça devient glauque, c’est que ces personnes ont été mutées à la sécurité ou à des tâches qui n’ont rien à voir avec la création de jeux vidéo. Ces dernières, quand elles ne se retrouvent pas à faire le ménage, sont placées derrière des bureaux à contrôler les caméras de sécurité.
Le milieu du travail au Japon est sans pitié. Des articles sur le net relatent l’existence de « salles de bannissement » dans les entreprises japonaises. Ces sections sont dédiées à des employés dont la direction veut se séparer. Mais plutôt que de les renvoyer, on les « parque » dans des salles en leur donnant du travail redondant, sans intérêt et surtout inutile au bon fonctionnement de l’entreprise. Dans quel but me direz-vous ? Eh bien, pour les faire craquer et les faire démissionner.
Le monde du travail, ça regorge de gens qu’il faudrait foutre en taule… mais pour l’heure, ce sont bien les hautes instances de Konami qui ont fait de leurs employés des taulards. Le site Kotaku détaille l’article publié dans le Nikkei et ça… dépasse l’entendement :
- Les employés disposent d’un « timer ». Ceux qui ont le malheur de s’absenter trop longtemps durant leur pause déjeuner ont leurs noms cités via des hauts-parleurs dans toute l’entreprise.
- Des caméras ont été installées un peu partout, soit-disant pour la sécurité, mais elles ne sont là que pour épier les faits et gestes du personnel.
- Kojima Productions n’existe plus, le studio est simplement appelé « Département de production n°8 » et les ordinateurs de cette section ne peuvent ni se connecter sur internet, ni envoyer des emails.
Oui, ça fait flipper…