Elles sont toutes là pour nous sauver… Qui a dit sexisme ?!
Quand j’étais petite, je voulais devenir Lara Croft. Pas pour sa poitrine hors normes (qui doit pendre et faire mal au dos), mais pour son journal intime rempli de voyages au bout du monde. L’aventurière au fort caractère faisait vibrer mon petit cœur. Et sûrement le votre pour les raisons que vous voudrez.
En 2013, elle fait un retour fracassant dans un reboot la rendant tout simplement plus « humaine » et attachante. Mais la concurrence est rude, de nombreuses héroïnes ont déjà marqué d’une lettre d’or le jeu vidéo.
Sa place sur le podium est compromise. Alors, découvrons ensemble les dix personnages féminins les plus intéressants du jeu video. Arrêtons de crier au complot de genre et au sexisme et saluons la créativité autours de ces femmes d’un autre monde, pas si éloigné du notre…
Enfin, pour les mauvaises langues qui diront « Ok, mais dix ce n’est pas beaucoup… » Les femmes des jeux suivants avaient aussi leur place :
La saison 2 de Walking Dead, le DLC de The Last of Us, le dernier DLC de Bioshock Infinite, Metroid, Enslaved, Demento, Muramasa, Gravity Rush, Kameo, Project Zero, Kya, Resident Evil 5, Parasite Eve, Heavy Rain, Beyond Two Souls, Final Fantasy 13, Borderlands, Portal, Mass Effect, Lolippop Chainsaw, Assasssin’s Creed Revelation, Contrast, Perfect Dark… Certains de ces jeux étaient d’ailleurs présents pendant les deux semaines de la femme à la Gaîté Lyrique.
10. Primal : Jen
Sony (Cambridge), 2003
Primal inverse les rôles de genre donnés habituellement, avec la femme en danger et l’homme à son secours. Ce jeu d’aventure aux nombreuses qualités artistiques et scénaristiques n’a pas marqué au fer rouge le monde du jeu vidéo, mais il mérite fortement d’être (re)connu.
Dans les bas-fonds d’une ville américaine, un beau musicien est enlevé par une vile créature démoniaque. Le drame se passe sous les yeux de sa copine Jen, héroïne de Primal. Alors qu’elle tente de lui porter secours, elle se retrouve dans le coma. Encore dans les vapes, nous la retrouvons à parler avec une gargouille (logique!) qui répond au doux nom de Scree. Alléluia, c’est le début d’une grande aventure pour la jeune femme. Nous devons suivre la créature de pierre pour sauver le monde d’Oblivion, et par la même occasion la terre et notre cher et tendre.
Et en plus d’être canon et d’avoir remplacé son copain par une gargouille, Jen a la capacité de changer d’apparence pour adopter de nouvelles aptitudes. Quatre transformations sont ainsi disponibles dans tout le jeu, la rendant toujours plus forte, rapide et résistante, sans perdre de son charisme.
9. Heavenly Sword : Nariko
Ninja Theory, 2007
Annoncé comme l’un des killer’ap de la flamboyante PlayStation 3, Heavenly Sword a fait coulé beaucoup d’encre et de sang. Tirant son inspiration des plus grands, le titre de Ninja Theory ambitionnait de devenir une référence. Avec la rebelle et téméraire Nariko en personnage principal, Heavenly Sword propose un titre aux nombreuses qualités, passant de peu au rang des jeux indispensables.
Concernant l’aspect technique, la plupart des joueurs ne peuvent qu’être envoûtés par la puissance et la beauté des cinématiques, et cette incroyable chevelure rousse et virevoltante de Nariko. La plastique irréprochable de la belle et l’univers Heroic Fantasy rappelle le travail de Luis Royo. Mais, à l’inverse des illustrations de ce dernier, le scénario d’Heavenly Sword offre un caractère bien trempée à son héroïne.
Mal aimée par les siens à cause de son sexe, les légendes annonçaient qu’elle aurait du être un garçon. Nariko a alors noyé sa solitude et sa tristesse dans la fureur et la hargne. Elle devient une guerrière peu commune, particulièrement redoutable, et qui reçoit la tâche de porter l’épée. Elle part ensuite sauver ses proches contre le vilain Bohan, dans un Beat’em All volontairement violent et sanglant.
Alors, à l’instar des marques rouges d’un certain Kratos, la « crinière de feu » de Nariko et autres cicatrices laissées par le temps ne sont que les stigmates d’une lutte acharnée pour sauver son clan.
8. Silent Hill 3 : Heather
Konami, 2003
Silent Hill est une série de jeux d’horreur incontournable. Basés sur la psychanalyse de l’inquiétante étrangeté (Das Unheimlich) de Freud et les peintures aussi incroyables qu’effroyables de Bacon ou de Bosch (et non je ne parle pas de viande ou d’aspirateur…), ils ont marqué plusieurs générations de joueurs.
Alors que vous incarnez des personnages masculins dans les deux premiers Silent Hill, le troisième épisode vous met dans la peau d’Heather. Cette jeune femme de 17 ans se retrouve au cœur d’un cauchemar, qui ira empiéter sur la réalité après un événement bouleversant. Sans dévoiler le scénario (de toute façon, cette trilogie est incontournable), cet épisode laisse place à plus d’action et une omniprésence du sang (qui a la terrible manie de se répandre du sol au plafond).
L’aventure de Silent Hill 3, en lien direct avec le premier épisode, est écrite pour y incarner un personnage féminin. Et si une telle présence d’hémoglobine et de monstres salasses a pour premier but de vous écœurer, l’histoire d’Heather est la clef de ce théâtre de l’horreur. Les transformations de son corps et de son environnement ne sont que le miroir de bouleversements psychiques (propres à la femme).
7. Bayonetta : Bayonetta
Platinum Games, 2009
Cette sorcière aux formes généreuses ne manque pas d’atouts pour faire vibrer de plaisir de nombreux joueurs. Mais, il ne sert à rien de crier au scandale pour ses poses et sa silhouette extravagantes. En effet, son créateur, Hideki Kamiya, qui a déjà signé des titres aussi prestigieux qu’Okami, Viewtiful Joe ou le premier Devil May Cry, ne cesse jamais d’attirer l’attention pour sa créativité et son excentricité.
Puis, il fonde Platinum Games. Le jeune studio ne tarde pas à faire parler de lui, avec un titre aussi sanglant, drôle et stylisé que MadWorld. La suite semble alors évidente, créer un beat’em all qui surclasse ses petits camarades. Pour cela, laissons place à l’élan de Bayonetta, une femme bien campée et sur-armée en talons aiguilles. Dante peut alors se faire des cheveux blancs si ce n était pas déjà le cas (avant sa période Emo).
Dans ce déchaînement d’effets explosifs et provocateurs, les nombreuses cinématiques qui ponctuent le jeu allient un certain sens du spectacle à un humour certes peu raffiné mais toujours efficace. Et la belle sorcière, sous son air de maîtresse sado-maso et ses pauses outrageusement suggestives, clouera le bec à plus d’un adversaire.
Bayonetta est ainsi capable de se lancer dans une chorégraphie de breakdance mortelle ou d’envoyer bouler ses ennemis à grands coups de talons. Elle est aussi très forte en lancée de missiles rouge à lèvres.
Vous l’aurez compris, la dérision et le second degré sont donc de mise. Le titre de Platinum Games se fait un plaisir de détourner les codes instaurés par ses prédécesseurs et ne se prive pas de nous offrir quelques jolis clins d’œil (comme la transformation en panthère noire, suivie d’une poussée de fleurs).
6. Alice Madness Returns : Alice
Spicy Horse, 2011
Détrompez-vous, grâce aux femmes et aux jeunes filles, le petit monde des jeux vidéo ne tourne pas en rond. Il existe de plus en plus de titres qui échappent au conformisme. Et le jeu d’aventure American Mc Gee’s Alice en est l’un des premiers bons exemples. L’oeuvre de Spicy Horse nous offre une version bien plus sombre des romans de Lewis Carroll.
En effet, quelques années après cette histoire, le Pays des Merveilles est dévasté par une Alice devenue totalement folle. La jeune fille a sombré dans la démence, après la mort de ses parents dans l’incendie de leur maison. Son retour au Pays des Merveilles, ou ce qu’il en reste, constitue alors une forme de thérapie lui permettant de reprendre petit à petit pied dans la réalité.
American Mc Gee’s Alice et sa suite appelée « Madness Returns » sont donc des voyages au plus profond de la psyché de la jeune femme. Ce qui laisse le champ libre à de nombreux décors déformés et explosés par son esprit, des scènes grotesques, et de références énigmatiques. C’est un univers tordu à explorer, jusqu’aux limbes de l’inconscience pour que surgisse la vérité.
Surtout, le jeu laisse place à de nombreux combats riches en émotions. Alice ne se laisse pas faire et s’arme en conséquence (au sens propre comme figuré). Loin d’être une enfant passive qui se laisse abuser, c’est une jeune femme qui prend en main son destin. Enfin, la direction artistique (empruntant beaucoup à Tim Burton et Guillermo Del Torro mais aussi Gaudi et Dali pour ne citer qu’eux) est une parfaite réussite qui ne prend pas une ride.
Dans la peau d’Alice, attendez-vous à découvrir un titre intemporel, avec une ambiance aussi envoutante que macabre.
5. Remember Me : Nilin
DONTNOD, 2013
Le studio français Dontnod ne s’est pas entouré de débutants pour donner vie au monde de Remember Me et au personnage de Nilin. Au scénario, nous retrouvons Alain Damasio et Stéphane Beauverger, alors que la direction artistique est menée par Aleksi Briclot et Michel Koch.
Depuis l’étape de pré-production (c’est à dire les premières esquisses du scénario, du personnage et du jeu), l´équipe travaille dur sur la consistance et la cohérence de l’univers. Et si l’idée d’une ville submergée par l’eau des égouts a été diluée par d’autres éléments de gameplay, créer un personnage féminin est une constante. Passant de l’idée d’un monde à la dérive (le premier nom du jeu étant « Adrift ») à un futur où la mémoire est volée et corrompue (« On ne s’oublie pas »), l’héroïne doit être la plus crédible possible pour être au cœur du scénario.
Nous apprenons des scénaristes que le premier objectif en écrivant l’histoire du personnage principal est de s’éloigner du modèle grec avec le fantasme du héros viril. À l’inverse, l’équipe a développé un modèle familier, avec un personnage qui nous ressemble et auquel le joueur peut s’identifier. Pour cela, l’idée de mettre en avant une femme avec ses faiblesse et une grande finesse psychologique s’est imposée.
À ce sujet, Michel Koch explique : « Notre principal objectif était de créer un personnage crédible et contemporain, mais avec l’ajout de caractéristiques fortes de science-fiction et cyberpunk. On voulait qu’elle soit réaliste, alors oui, nous avons essayé d’éviter autant que possible l’approche trop sexy. »
4. Final Fantasy 6 : Terra Bradford
Squaresoft, 1994
Final Fantasy 6 fait la synthèse entre narration poussée, rythme irréprochable et richesse du gameplay, pour donner naissance à l’épisode le plus abouti de la série. Certains joueurs le présentent comme la plus grande œuvre que le genre ait produit depuis son émergence..
C’est un univers entre Steampunk et Fantasy d’une richesse inouïe qui se dévoile. Le degré de cohérence et d’aboutissement artistique donne un cachet intemporel à ce monde fabuleux. Épiques ou tragiques, cocasses ou poignants, les événements amenés par la trame du jeu affectent réellement le joueur.
Nombreux et charismatiques, les protagonistes plongent en même temps que nous au cœur d’un récit à la fois fabuleux et technologique, truffé de châteaux mécaniques et de vestiges enchantés. Impossible de ne pas se sentir emporté dans l’aventure après quelques heures passées en compagnie des personnages imaginés par le talentueux artiste Yoshitaka Amano.
Yoshinora Kitase a déclaré dans une interview que le jeu Final Fantasy 6 n’a pas de personnage principal à proprement parler, étant donné que chaque personnage jouable a été développé autant que les autres. Cependant, Terra apparaît dans de nombreux artworks du jeu et son histoire est un point important du scénario. Elle est présente sur le logo, le thème principal du jeu a été nommé d’après son nom, et elle représente également ce sixième opus dans la série des jeux Dissidia. Elle est donc considérée comme étant le personnage principal du jeu, et cela lui donne la distinction d’être la première femme à être un personnage principal dans un épisode de la série Final Fantasy.
Pour rappel, Terra est une mystérieuse jeune femme amnésique capable d’utiliser la magie, dans un monde où ce mot est de l’ordre du fantasme séculaire. Elle se voit libérée du joug de ses oppresseurs impériaux à la suite de la découverte inattendue d’une créature légendaire. Point de départ d’une quête de longue haleine dont l’issue conditionne bien entendu le salut de l’humanité.
Voici le trailer (ou plutôt les meilleurs moments de la version SNES, revus en 3D pour la sortie PS1 en 1999) : http://youtu.be/j_lr12kgGeU
Et pour les plus nostalgiques, la séquence d’introduction : http://youtu.be/RDMWp1oLoA0
3. Tomb Raider : Lara Croft
Crystal Dynamics, 2013 (Première apparition en 1996, développé par Core Design)
Impossible de faire un top 10 des femmes dans le jeu vidéo sans parler de la superbe Lara Croft. Icône mondialement connue, Marilyn Monroe du jeu vidéo, la belle s’est émancipée de son sex-appeal pour revenir plus « humaine » que jamais dans un dernier épisode qui aura fait l’unanimité . Fini le tour de poitrine qui ne connaît pas les problème de pesanteur et de mal de dos, assez de la taille de guêpe qui plierait notre aventurière au moindre coup de vent. Lara est maintenant une femme resplendissante et crédible, autant physiquement que psychologiquement.
Tomb Raider (2013) nous offre un récit incroyablement prenant sur l’initiation de la jeune aventurière. Et notre petit cœur s’emballe très vite en découvrant tous les malheurs qui attendent la jeune Lara. Elle souffre et nous entrons immédiatement en empathie avec elle. Sa lutte pour la survie devient notre combat. Alors, lorsqu’elle s’endurcit par des expériences traumatisantes, nous l’accompagnons sur son chemin de l’émancipation. Avec cette nouvelle Lara, ce Tomb Raider réussit son pari en jouant à merveille avec nos émotions.
Pour rappel, Tomb raider est une franchise constituée de jeux d’action-aventure, de comics, romans, et films, se centrant sur les aventures de Lara Croft, archéologue britannique. Ce personnage est crée en 1996 par le designer de Core, Toby Gard http://www.pixelcreation.fr/3d-video/animation-3d-vfx/toby-gard/ .
Depuis la sortie du Tomb Raider original, la série s’est développée en un produit médiatique très lucratif. Et Lara Croft est devenue une icône dans l’industrie du jeu vidéo, autant idolâtrée que critiquée. Le Livre Guinness des records a reconnu Lara Croft comme étant « l’Héroïne Humaine de Jeux Vidéo la Plus Couronnée de Succès » en 2006.
Enfin, six jeux de la série ont été développés par Core Design, et les quatre suivants par Crystal Dynamics. Le dernier épisode est un véritable reboot qui signe un vent de fraîcheur sur la série. L’heure n’est décidément plus à la femme objet et Bimbo!
Indémodable, le trailer de Tomb Raider (2013) : http://youtu.be/ogFzOU7frJs
Et encore mieux, l’évolution de la belle, de 1996 à nos jours : http://youtu.be/2JHQP2deKGA
2. Mirror’s Edge : Faith
Dice, 2008
Petite poitrine, cheveux courts, habits sportswear et même pas le nombril qui dépasse… Mais que fait-elle en seconde position? À mon humble avis (mais j’ai quand même raison), Faith est juste parfaite! La combinaison idéale entre un corps athlétique, des postures dynamiques, un visage d’ange et un regard déterminé. Faith est un personnage extrêmement charismatique à l’opposé des clichés machistes.
Dès le début, les développeurs de Dice voulaient faire quelque chose de différent quand ils ont imaginé le personnage principal de Mirror’s Edge. À ce sujet, Owen O’Brien, producteur du jeu, explique :
» Je voulais un personnage féminin fort, celui qui plaira aux femmes autant qu’aux hommes. Une héroïne vraiment humaine qui, bien qu’athlétique et attirante, n’était pas trop sexualisée. Quelqu’un qui est devenu héroïque, non pas pour de grandes puissances ou des armes de haute technologie, mais pour ses actes dans des situations extrêmes ». Une personne qui avait l’air emblématique et ambitieuse, sans être inaccessible. «
(…) » Quand je pense à Mirror’s Edge, je peux dire que je suis fier de trois choses : Faith, la liberté de mouvement et son style unique – à la fois visuel et sonore « .
Ce sentiment a été repris par Tom Farrer, second producteur sur le jeu :
» Nous voulions vraiment nous éloigner de la représentation typique des femmes dans les jeux, des seins et une paire de fesses dans un bikini. On désirait qu’elle soit athlétique, fine, et [assez] forte pour qu’elle puisse faire ce qu’elle est en train de faire. Nous l’avons voulu attirante, mais nous ne voulions pas en faire un mannequin. On voulait que Faith soit accessible et beaucoup plus réelle. Et alors qu’elle est sexuée dans une certaine mesure, elle n’est pas là pour flatter le regard masculin. «
Ainsi, n’en déplaise aux ados aux poussées de testostérone incontrôlées, non, Faith ne subira pas d’implants mammaires ni d’élargissement des yeux. Ça tombe plutôt bien puisque ce jeu de
Parkour est à la première personne. Et le silence qui s’est imposé à la conférence d’Electronic Arts annonçant Mirror’s Edge 2 ne me fera pas croire que la demoiselle n ‘a pas déjà conquis son public.
Enfin, n’oublions pas le très attendu Mirror’s Edge 2 : http://youtu.be/u6PXba8X6N8
1. Beyond Good and Evil : Jade
Ubisoft Montpellier, 2003
Notre grande gagnante de ce top 10 est l’incroyable Jade. Une jeune femme photographe, à la fois aventurière et téméraire, mais aussi fragile et protectrice. Une héroïne qui défit l’autorité, prête à sauver son monde et surtout ceux qu’elle aime.
C’est la fin des contes de fées, adieu prince charmant et château fort, bonjour monstres et armées corrompues à affronter !
Beyond Good and Evil nous plonge dans un univers incroyablement immersif qui permet de découvrir la planète Hillys régulièrement attaquée par les extraterrestres DomZ. Et la population doit compter sur les sections Alpha pour sa protection. Or, le groupe de résistance IRIS pense clairement que ces sections cachent quelque chose de plus terrible encore. Au milieu de ce contexte politique instable, il y a Jade, une reporter de guerre qui s’occupe d’un orphelinat .
Dans le jeu, nous suivons Jade dans les quartiers ultra-sécurisés des Alpha, participons avec elle à des courses d’hovercraft, réalisons un album photo complet de la faune d’Hillys, discutons avec les habitants de la ville, faisons nos emplettes… En fait, nous découvrons le monde de Jade et ses secrets pendant des heures d’aventure inoubliables.
À propos de Jade, Michel Ancel, créateur de Beyond Good and Evil explique :
» Personnellement, j’en avais marre de faire des jeux pour les hommes. Pour moi, une femme avec une arme dans chaque mains et un faux regard de vengeance n’est pas une femme. Si la femme moderne est une femme qui agit comme un homme, c’est très triste. Jade a un coté garçon manqué mais elle reste toujours féminine et pense aux autres façons de résoudre un problème au lieu d’utiliser la violence. Son arme, c’est son appareil photo. C’est le témoignage de sa vision du monde et les éléments qu’elle rapporte vont faire prendre conscience et faire réagir la population.
(…) D’un point de vue psychologique, elle passe de la joie, à l’étonnement, à la désillusion jusqu’au blues. Ce que nous voulions c’est la rendre vivante, et avant tout, humaine. «
Le trailer : http://youtu.be/RWX0Eiuvpis
Enfin, voici la première annonce officielle d’une suite : http://youtu.be/vkCXE1l5MVI
Et une vidéo de gameplay plutôt intrigante : http://youtu.be/xrnuV-9FKLk