Dead Island Definitive Collection
Cette version remastérisée nous invite à découvrir l’île infectée que nous avions arpentés lors de la précédente génération de consoles. Comme on pouvait s’y attendre, un lifting graphique fait son apparition mais on ne peut pas dire qu’il soit très efficace. La restauration, dans son ensemble, est assez paresseuse et le jeu ne dépasse pas les 30 images par seconde. En 2016, la pilule a du mal à passer, d’autant plus que le gameplay n’a pas bougé d’un pouce. Sans intérêt pour celles et ceux qui ont la version de 2011, Dead Island Definitive Collection peut tout de même satisfaire les joueurs qui n’ont jamais touché à cette production et sa suite Riptide. Ce n’est pas avec ce titre que les Xbox One et autres PS4 seront exploitées au mieux mais pour son côté nanarnesque (dans son scénar’, ses persos…) et son petit prix (une vingtaine d’euros), il peut s’avérer sympa pour l’été. Au moins, on se retrouve dans l’ambiance colorée et chaude de ces deux mois qui nous attendent. Il faut aussi souligner la présence de Retro Revenge, un petit beat’em all délirant qui rappelle les meilleurs titres du genre des années 90. Donc, ouais, à 20 balles, ça peut être cool !
Verdict : MOYEN
Éditeur : Deep Silver – Développeur : Techland – Genre : FPS – Sortie : 31 mai 2016 – Plateforme : PS4, One, PC
Inside
C’est bien simple, c’est sans doute l’un des jeux de l’année ! Inside est un titre absolument incroyable, porté par une direction artistique et des animations à tomber à la renverse. Dans la peau de ce petit garçon, on évolue dans un monde presque monochrome où la population semble sous le contrôle d’une étrange organisation. Dès le départ, tout est fait pour que le joueur s’immerge peu à peu dans l’aventure, avec une ambiance qui scotche au pad. Pendant quelques minutes, on évolue calmement et les choses s’accélèrent avec des individus qui semblent tout faire pour nous mettre le grappin dessus. Tout est là pour happer le joueur et le retenir pour l’amener jusqu’au bout de l’aventure, qui se boucle par un final absolument inoubliable et d’ores et déjà culte. Inside est un concentré d’énigmes et de plateformes et on sent bien que les Danois de Playdead n’ont pas cherché à bouleverser la formule de leur célèbre Limbo. Ce qui est stupéfiant dans Inside, c’est cette progression et ce rythme parfaitement maîtrisés, avec un univers dystopique qui se montre à la fois glauque, immersif, profond, dérangé… Les idées de gameplay sont absolument géniales et le monde qui nous entoure joue sur les ombres et les lumières avec un talent rare. De mémoire de joueur, on a rarement vu ça et il faudra bien du courage aux prochaines productions du genre pour surpasser ce maître absolu. Certes, l’aventure se boucle en 5 heures mais sa bande son, son univers, ses graphismes, son gameplay, ses animations… vont vous mettre une telle claque que vous n’en reviendrez pas. Une merveille, un chef d’œuvre !
Verdict : CULTE
Éditeur : Playdead – Développeur : Playdead – Genre : Plateformes – Sortie : 29 juin 2016 – Plateforme : PC, Xbox One
Dino’s Dini Kick Off Revival
Dire qu’il est dégommé est un euphémisme. C’est sûr que si l’on s’attarde à sa réalisation, à ses menus horribles et son contenu famélique, il ne reste pas grand chose à ce revival. Et pourtant, oui pourtant, je me suis fait plusieurs matchs et j’avoue que la marge de progression s’avère assez importante. Sous ces airs de titre dépassé et graphiquement à la rue, ce Kick Off peut se montrer intéressant, à condition d’entrer dans le trip nostalgique et d’apprendre à maîtriser ce gameplay « du ballon qui ne colle pas au pied ». L’autre élément, mais qui ne revient pas souvent dans les articles que j’ai pu lire, c’est qu’il est préférable de jouer en ligne ou à deux en local. C’est vraiment là que le jeu prend tout son sens, tant le solo n’a strictement aucun intérêt ou presque. Quand on tombe sur des joueurs qui maîtrisent, il faut bien avouer que le jeu a plus de possibilités qu’on peut le penser au premier abord. Avec quelques rectifications, quelques mises à jour, des corrections de bugs, ça peut être intéressant à terme. En l’état, on va dire que c’est trop moyen pour marquer les esprits. Mais ça ne mérite sans doute pas ce matraquage en règle. C’est un vrai trip nostalgique.
Verdict : MOYEN
Éditeur : The Digital Lounge – Développeur : Avanquest – Genre : Sport – Sortie : 24 juin 2016 – Plateforme : PS4, PS Vit
Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016
Mario et Sonic sont de retour pour s’affronter à l’occasion des JO de Rio. On ne change pas une formule qui gagne et le duo l’a bien compris. Très classique dans son approche, le jeu se montre pourtant plus agréable que la précédente édition grâce à des épreuves plus rythmées et plus intéressantes. Les 17 disciplines proposées s’avèrent accessibles et le fun est immédiat. On apprécie également de s’essayer à l’équitation, au rugby à 7 ou encore au football. Bien évidemment, et sans surprise, le jeu n’a absolument aucun intérêt (ou presque) en solo. On s’en lasse très rapidement et on passe à autre chose. En revanche, en multi, ça peut être le compagnon de soirées réussies avec des modes sympas et une ambiance festive « Brazil » des plus accrocheuses. Techniquement, le jeu est dans la lignée de ses aînés et reste donc classique. Mais il demeure agréable à l’œil et propose des animations soignées, en plus de musiques réussies (les thèmes durant la gym rythmique sont super sympas !). On regrettera finalement le manque de prise de risques et la sensation d’avoir un jeu qui peine à se renouveler. Mais le choix des épreuves et l’équilibre global font qu’on accroche plus facilement, ou plutôt qu’on décroche moins vite. Si on prend le jeu dans sa globalité, et si vous avez des potes souvent à la maison (ou une famille nombreuses), c’est tout de même une réussite !
Verdict : BON
Éditeur : Nintendo – Développeur : Nintendo – Genre : Sport – Sortie : 8 avril 2016 – Plateforme : Wii U, 3DS
Odin Sphere Leifthdrasir
Sorti en 2008, Odin Sphere nous avait retourné avec ses graphismes chatoyants et son gameplay pêchu. Il revient aujourd’hui dans une version remastérisée intitulée « Leifthdrasir » et compte bien nous charmer une nouvelle fois, avec sa baston teintée de mythologie nordique. Déjà, il faut le souligner, le jeu est absolument magnifique et profite d’une bande son géniale. Les décors sont vraiment somptueux et on prend une nouvelle fois conscience du talent indécent des équipes de Vanillaware. Même topo pour les animations. Maintenant, il faut vraiment savoir à qui s’adresse ce jeu, car si l’intrigue aux multiples personnages est intéressante, il n’en demeure pas moins que l’aventure enchaîne les allers-retours dans les mêmes environnements et que ça lasse à la longue. Le titre est également assez ardu et on regrette le prix un peu élevé à notre goût (60 boules, ils aurait pu faire un effort de ce côté-là). Sorti de là, il faut bien reconnaître que ce Odin Sphere Leifthdrasir est une sacrée perle. Sa direction artistique est à tomber à la renverse et sa variété dans les enchaînements font que la répétitivité s’estompe (légèrement). Une grande aventure que l’on aurait aimé moins redondante.
Verdict : TRÈS BON
Éditeur : Vanillaware – Développeur : Atlus – Genre : A-RPG – Sortie : 24 juin 2016 – Plateforme : PS4, PS3, PS Vita