Dire que 2016 est une année riche sportivement est un euphémisme. Après Roland Garros, qui bat actuellement son plein, ce sera au tour de l’Euro de déferler sur l’hexagone pendant un mois avant de laisser la place au Tour de France et aux Jeux Olympiques de Rio. Et c’est justement cette compétition internationale, intervenant tous les 4 ans, qui est au cœur de cette nouvelle adaptation du célèbre jeu d’épreuves Mario & Sonic. Les deux mascottes vont encore se tirer la bourre pour remporter la première marche du podium, reste à savoir si la galette est suffisamment copieuse pour tenir sur la durée. Let’s start !
License officielle oblige, l’habillage est fort soigné. Les couleurs sont resplendissantes et l’ambiance festive vient parfaitement se greffer au menu interactif du jeu. Dans la peau de votre avatar Mii, vous avez en effet la possibilité de vous déplacer sur une place pour vous rendre dans différents menus. L’ensemble est classique mais il fait état d’un travail propre, sans bavure et ça fait vraiment plaisir. Il suffit d’admirer la physique de l’eau, les petits effets du sable, les véhicules qui passent au loin… ça n’a l’air de rien mais c’est très agréable.
Un contenu héréroclite
Pour cette itération, Nintendo et SEGA ont choisi de diminuer le nombre d’épreuves disponibles pour s’assurer d’un équilibre, à la fois dans la réalisation et le gameplay de chaque discipline. Et lorsqu’on découvre la liste, la diversité fait plaisir à voir : Football, Rugby à sept, Beach Volleyball, BMX, 100M, Triple saut, 100M Nage libre, Boxe, Sports équestres, Gymnastique, Relais 4X100M, Lancer du javelot, Tir à l’arc et enfin Tennis de table. Autant dire qu’il y a de quoi faire et chaque joueur saura trouver chaussure à ses starting blocks ! Avant chaque début d’épreuve, un guide indique pas à pas les manœuvres à effectuer pour réussir à atteindre le meilleur score. Les commandes sont simples à appréhender et on parvient rapidement à faire de jolis scores, mais les choses se compliquent dès qu’on s’essaye à un niveau de difficulté supérieur. C’est le cas de la gym rythmique et ses musiques pêchues qui obligent à une coordination parfaite du Gamepad. Le niveau facile ne pose pas de problème mais il faut ensuite s’accrocher. Cette petite dose de challenge est la bienvenue !
Droit au but
Du côté des sports collectifs, l’IA fait le job sans trop en faire et le gameplay a, bien sûr, été simplifié. Du côté du foot, l’approche fait un peu penser à Mario Striker et les développeurs se sont appuyés sur cette base pour définir le rugby à sept. Pour s’adapter à un large public, le jeu est assez laxiste sur les contacts et les collisions, mais on ne joue pas à Mario & Sonic aux Jeux Olympiques comme on se passionne pour un FIFA par exemple. Les fautes sont présentes mais il ne faut pas s’attendre à un arbitrage poussé. En matière de stratégie, le titre se résume à quelques options mais rien qui ne vienne profondément bouleverser votre manière de jouer. Au niveau du rubgy, on apprécie de profiter des règles majeures de ce sport. Au passage, on apprécie l’ambiance dans les stades, avec des chants de supporters vraiment bien foutus.